Quel souvenir garder vous de la période Bez

Citation :

Les
deux rencontres européennes de prestige face à la Juventus Turin et au
Bayern Munich ont donné une occasion rêvée aux Girondins : celles de
réunir les anciens joueurs au Scapulaire. La veille du match face à la
Vieille Dame, le Club a invité les joueurs de la génération 1985.
Tombés en demi-finale de la Coupe des Clubs Champions face à l’équipe
de Michel Platini (3-0 et 0-2), les anciens bordelais ont pris un
plaisir non feint à se retrouver dans « leur » maison. girondins.com
vous propose de redécouvrir, en collaboration avec Girondins mag, les
commentaires de nos anciens joueurs lors de cette soirée mémorable.


Jean Tigana



« Je n’ai pas vraiment d’anecdote. Le poster de Michel Platini (avant le match retour face à la Juventus, NDLR)
dans les vestiaires m’a marqué. A l’époque le Président faisait tout
pour nous remonter. Il n’y avait pas vraiment lieu car nous étions
tellement frustrés par notre premier match que nous étions très
motivés. La qualité de l’équipe, sa régularité et son jeu faisaient
communion avec le public. C’était le départ d’une grande aventure. J’ai
vécu beaucoup de grands moments. Ce match en fait partie. Cependant,
c’est le premier titre qui m’a le plus marqué à Bordeaux. Il était
indispensable pour que les Girondins puissent continuer à haut niveau.



(A propos de ses anciens coéquipiers, NDLR) Je leur ai dis qu’il fallait perdre des kilos, certains doivent s’implanter des cheveux (Rires, NDLR). Je me languis de revoir d‘autres personnes au match. »







Dieter Muller



« Je suis
très content d’être ici. J’ai de très bons souvenirs. Nous avions perdu
3-0 à Turin, mais nous gagnions 2-0 à Bordeaux. La chance nous a
manqué. Je me souviens du poteau de Tigana à la fin, c’est dommage. Je
retrouve des amis ici et c’est magnifique. Tout le monde est un peu
vieux (sourire, NDLR). »



Thierry Tusseau



« Le
désastreux 3-0 de l’aller nous a marqués. Les journalistes nous ont
assassinés, nous ne l’avions pas très bien pris. Nous sommes passés
tout près mais il est difficile de revenir après un 3-0. Cette année
là, de même que la saison passée, Bordeaux commençait à s’affirmer sur
le plan européen. Cela a été la plus belle des années. Il ne nous a pas
manqué beaucoup pour aller plus loin.



Les matches
de coupes restent toujours différents qu’un championnat. Jouer une
demi-finale est quelque chose de grand. Celle contre la Juventus reste
mon plus beau souvenir avec les Girondins. Je suis content de revoir
tout le monde, j’espère que nous allons passer une bonne soirée. »



Patrick Battiston



« Je vais regarder le ventre (rire, NDLR). Je suis très ému, j’ai peur de ne pas les reconnaître. J’ai un peu la larme à l’œil (rire, NDLR).
C’est sympa de se retrouver pour cette occasion : célébrer un match, ô
combien important pour les Girondins. Nous allons partager un moment
sympa, à l’initiative du Club. C’est une certaine reconnaissance par
rapport à ce parcours. Une anecdote ? Mon but ? (rire, NDLR). Je n’en ai pas de particulière, je retiens une communion parfaite entre l’équipe et l’ambiance de ce match. »







Jean-Louis Triaud



« Oui nous
avons réunis cette équipe. C’est à la fois légitime et égoïste. Cela
fait plaisir de revoir ces garçons. A l’époque j’ai essentiellement le
souvenir de la qualification en Allemagne et cette demi-finale. Je ne
suis peut être pas objectif, mais si nous regardons les deux matches,
nous méritons de gagner. Je garde le souvenir d’une équipe qui méritait
de gagner. La Juventus demain ? Nous sommes qualifiés et nous allons
jouer ce match avec beaucoup de respect. Nous allons leur faire honneur
en leur mettant une raclée (rire, NDLR). »



Source : Girondins mag n°95 de décembre 2009

J'avoue que, de la période Bez, je garde surtout le souvenir du charme de Bernard Tapie...

et moi le souvenir que CHABAN l'a laissé tomber comme un vieille chaussette, quand il s'est agi de témoigner en sa faveur, au tribunal ...

et qu'il a été transféré avec les menottes au poignet, comme un dangereux criminel ...

bonne fête de la trahison manifeste .
didier de mées .

Les jeunots qui n'ont pas connu cette époque on vraiment raté quelque chose. C'est tout simplement (et de loin) le plus grand président que notre club ait connu.
L'amour absolu de son club.

Pour ceux qui souhaitent en savoir un peu plus, voici l'article posthume de L'équipe du 11 septembre 1990.
http://www.scapulaire.com/Seasons.php?Page=110990article

(désolé pour la pub à peine nouveau venu dans ces lieux, mais ça me semble à propos par rapport au topic)

Merci Doudou pour cet excellent reportage .

Ce qui a flingué Bez, c'est "l'histoire" du château du Haillan, dans
laquelle il ne devait pas être "transparent" et le honteux lachage de la part du "grand résistant" que fut Chaban Delmas, qui en l'occurence n'a pas beaucoup résisté, pour soutenir son, soit disant, ami ...

Bez avait un gros poids (sans jeu de mot) sur la ville ...

C'est lui qui avait aidé à remonter une équipe de Handball au plus haut niveau, à Bordeaux et faisait ce que d'autres "polliticards" auraient du faire ou devraient faire, pour favoriser le sport à Bordeaux .

Pour faire immatriculer sa voiture : 11-BX-33 , je ne sais pas comment il s'y était pris, mais ce n'est pas accéssible à n'importe qui .

Bonne fête du souvenir .
Didier de Mées .