Carnet...

Puerta est mort

Citation :

Antonio Puerta samedi soir, quelques minutes après s'être évanoui une première fois (Reuters). Antonio Puerta est décédé mardi après-midi après trois jours d'hospitalisation dans un hôpital sévillan. Le joueur de 22 ans s'était effondré lors de la rencontre qui opposait son club du FC Séville à la formation de Getafe samedi dernier. Réanimé à l'aide d'un défibrillateur, le joueur avait ensuite été transporté d'urgence à l'hôpital, faisant cinq nouveaux arrêts cardiaques, lors de son transfert, qui avaient entraîné de sérieuses lésions cérébrales dont l'Espagnol n'a malheureusement pu récupérer. Depuis trois jours, tout le pays s'était ému de la situation préoccupante du joueur. Antonio Puerta était un des espoirs du football espagnol et son décès rappelle les disparitions tragiques de Marc-Vivien Foé en 2003 et de Miklos Fehér en 2004.

Samedi soir, le FC Séville retrouvait le chemin des terrains pour son premier match de la saison. Le coup d'envoi était donné à 22h et nul ne se doutait que 29 minutes plus tard, un drame allait se produire. Alors qu'Antonio Puerta, latéral droit du club andalou, protégeait un ballon qui sortait en sortie de but, le joueur s'écroulait quelques secondes plus tard, victime d'un malaise cardiaque. Le joueur parvenait à reprendre conscience et se relevait. Accompagné de son staff médical, le joueur de 22 ans regagnait le vestiaire. Endroit où il souffrira d'un nouvel arrêt cardiaque. Transporté d'urgence à l'hôpital Virgen del Rocio de Séville, Puerta fait de nouveaux arrêts cardiaques lors de son transport ainsi qu'à son arrivée à l'hôpital. Le cerveau n'est plus oxygéné à de nombreuses reprises et les lésions cérébrales sont importantes. Les médecins décèlent une dysplasie ventriculaire droite arythmogène, difficile à détecter et souvent responsable de décès brutaux chez les jeunes ou les athlètes. Dans un premier temps, les nouvelles sont rassurantes mais le bulletin de santé publié lundi midi laisse comme seul espoir le fait que l'état du joueur n'ait pas empiré. Mardi, la situation est d'autant plus préoccupante que les nouvelles sont mauvaises et l'on apprend que le joueur se trouve dans un état "très critique". Le bulletin de santé décrit une "évolution clinique du patient défavorable en raison de la progression des symptômes de lésion cérébrale postanoxique et du dysfonctionnement multi-organique causé par l'arrêt cardiaque prolongé". A 14h30, Antonio Puerta décède.

Une disparition tragique quatre ans après celle de Foé

Cette nouvelle disparition tragique remet sur le devant de la scène le suivi médical des footballeurs professionnels, quatre ans après le décès de Marc-Vivien Foé et trois années après la mort du Hongrois Miklos Fehér, tous les deux terrassés par une crise cardiaque en plein match. Au niveau sportif, le FC Séville a obtenu le report de son match retour de tour préliminaire de Ligue des Champions face à l'AEK Athènes et disputera la rencontre lundi prochain. La participation des Sévillans n'est pas assuré vendredi à l'occasion de la Supercoupe d'Europe mais aujourd'hui, le plus important est ailleurs.

Un super-joueur qui m'avait vraiment impressionné lors de la finale UEFA...

Sahnoun, Foé, Feher, Puerta... Une liste qu'on espère bouclée...

C'est triste et désolant de mourir à cet âge, et de façon si brutale

RIP antonio.

avec tous les tests qu'on passe à ce niveau, comment se fait'il qu'on n'ait pas décelé une malformation ?

quel malheur de voir un gamin en pleine force de l'age, pétrit de talent, mourir de la sorte.
j'imagine la consternation dans sa famille, son club, ses amis et toute l'espagne qui le considérait comme une "figure" du football ibérique.

didier de mees, très triste d'avoir appris un tel drame.

J'ai vu Sevilla-Getafe. Puerta a sorti tranquille du match, j'ai pensé qu'il était OK. Je suis avec un super Trauma.

Le football n'offre pas toujours de belles images. Outre celles des violences au sein des stades, des envahissements de terrains, des bagarres sur les pelouses ou des gestes violents entre les joueurs, on a parfois eu l'occasion de voir disparaître un joueur, victime d'un arrêt cardiaque notamment. Souvent terribles, ces images nous rappellent bien que personne n'est à l'abri de la mort, et que celle-ci s'invite parfois jusque sur les pelouses des terrains de football.

Qui se souvient ainsi de Miklos Fehér, international hongrois du Benfica Lisbonne, emporté à 24 ans par une crise cardiaque le dimanche 25 janvier 2004, lors d'un match de SuperLiga entre le Benfica Lisbonne et le Vitória SC disputé à Guimarães et retransmis à la télévision. Le jeune homme a disputé toute la rencontre, avant que le drame ne l'emporte. On a pu le voir sourire à l'arbitre suite à un avertissement, puis se pencher en avant, avant de s'effondrer sur le terrain, victime d'une crise cardiaque. Ses coéquipiers l'ont transporté en dehors du terrain et les médecins du club ont tenté de le ranimer, sans succès. Il est décédé dans la soirée à l'hôpital, provoquant un véritable traumatisme chez les supporters ainsi que chez les téléspectateurs.

Tout le monde se souvient de Marc-Vivien Foé, le milieu de terrain camerounais de 28 ans, victime d'un malaise à la 72e minute de la demi-finale de la Coupe des Confédérations, Cameroun-Colombie (1-0), le 26 juin 2003. Décédé 45 minutes après sa sortie du terrain dans le centre médical du stade Gerland, l'ancien joueur de Lyon est décédé d'une crise cardiaque. Foé s'était écroulé seul, près du rond central, loin de l'action de jeu, les yeux révulsés, les mâchoires serrées. Evacué sur une civière et immédiatement placé sous assistance respiratoire par les pompiers, le Camerounais n'a pourtant pas été réanimé. L'annonce de son décès a provoqué la douleur des joueurs du Cameroun, au même titre que les journalistes africains et de la population camerounaise.

David di Tommaso, le défenseur français du FC Ultrecht, a lui aussi poussé son dernier souffle trop tôt. L'ancien joueur de l'AS Monaco et du CSSA Sedan a été victime d'une crise cardiaque qui l'a emporté le 29 novembre 2005 à De Meern, dans son sommeil, à seulement 26 ans. Le FC Utrecht a annoncé en hommage à son joueur, élu par les supporters néerlandais joueur de l'année, que le numéro 4 ne sera jamais plus utilisé en sa mémoire. Le club de Sedan a pris la même décision en retirant le numéro 29 qu'il avait porté dans les Ardennes. Son décès avait provoqué l'émoi en France, d'autant que le défenseur venait d'être papa.

Mais outre certains drames télévisés, il y a aussi ceux qui sont tombés et qui restent dans l'oubli. Ricardo da Costa Oliveira, le premier joueur né au Brésil à avoir joué en Macédoine, est décédé d'une crise cardiaque à l'âge de 30 ans. Ce joueur de Skendija Tetovo a été retrouvé inanimé à son domicile. Oliveira avait rejoint la Macédoine en 1997, pour évoluer à Pobeda Prilep, Skopye et Vardar Skopje. Il avait également fait un crochet par la Belgique et Anvers pendant six mois.

Paulo Sergio de Oliveira Silva, dit «Serginho», âgé de 30 ans, s'est lui aussi effondré subitement sur le sol à la 14e minute de la deuxième mi-temps d'une rencontre disputée au stade de Morumbi, sans avoir subi de choc préalable avec un joueur adverse. Alertés par ses coéquipiers, les médecins des deux équipes arrivés près de l'arrière gauche de Sao Caetano, inanimé, décélèrent une crise cardiaque et appelèrent une ambulance qui transporta Serginho dans un état grave à l'hôpital où il décédait peu après.

Mais la liste est longue. Des noms inconnus et pourtant, tous ces joueurs sont décédés d'une crise cardiaque : Dany Ortiz, gardien guatémaltèque, Cristiano de Lima, attaquant brésilien, Suad Katana, défenseur bosniaque, Othman Boughanmi, défenseur tunisien, Stefan Toleski, défenseur macédonien, John Ikoroma, Amir Angwe, Samuel Okwaraji, attaquants nigérians, Omar Sahnoun, défenseur français, Renato Curi, milieu Italie, Lucas Damián Molina, gardien argentin, d'autres ont été oubliés...

Faut-il donc s'alarmer de ces décès devenus trop courants ? Faudrait-il limiter le nombre de match pour limiter l'épuisement des joueurs ? Ne pas pousser au-delà de ses limites respiratoires quand on sent qu'il y a un problème ? Des questions qui resteront sans réponse mais qui peuvent interpeler les plus sceptiques... La loi du jeu est souvent la plus forte dit-on... Mais l'émotion liée à ces drames récurrents ne permet-elle pas de relativiser certaines décisions censées améliorer les lois du jeu ???

Ces tragédies doivent interpeler les instances du foot... Les contrôles doivent être renforcés à tous les niveaux et les calendriers allégés ou mieux répartis... Même si ça n'explique peut-être pas tout...

RIP

C'est d'autant plus terrible qu'il allait être papa et que son enfant ne connaitra jamais son père.

S******* de vie...

à quoi est dûe cette crise cardiaque? va-t-on avoir un nouveau discours sur un éventuel dopage dans le milieu du foot?!

Je regardé le match samedi avec un oeil sur le PC. Son malaise fut brutal et violent tout autant que son rétablissement et sa sortie en marchant. Quelques instants aprés ils annonçainet qu'il était partie à l'hopital. et maintenant on annonce son décés.
Je rajoutaerai à ce qu'à dit essox :"P***** de vie"

RIP grand, j'ai vu la vidéo elle est trash, quand son coéquipier lui retient la langue ... puis il se relève

un grand espoir part

Foot - ANG - Nouveau malaise à Leicester

Citation :

Clive Clarke, le défenseur irlandais de Leicester, s'est effondré mardi soir dans les vestiaires lors de la mi-temps du match de son équipe en Coupe de la Ligue anglaise face à Nottingham Forest. Le match a été arrêté et le joueur transporté à l'hôpital, où il serait dans un état stable. Pour ce qui est du terrain, Wigan, 3e du championnat, et Sunderland, 16e ont été éliminés au deuxième tour de cette Coupe de la Ligue. Wigan a été battu à domicile par Hull (D2, 0-1) Sunderland a été étrillé à Luton (D3, 0-3). Quant à Derby, dernier de la D1, il a été sorti aux tirs au but par Blackpool (D2), après avoir pourtant mené au score par deux fois (2-2). En revanche, les autres clubs de l'élite engagés se sont plus ou moins facilement qualifiés pour la suite de la compétition : Birmingham, West Ham, Portsmouth, Fulham, Reading, Aston Villa, auteur du carton de la soirée (5-0 à Wrexham).

Décidément...

Tout sa je pense que c'est du au stress et a la pression des match ...

C'est pas des machines nos joueurs ...

Pff j'en suis dégouté, RIP Antonio en espérant que tu fera le travail de la haut, pour ton équipe avec ton esprit!

Fred j'ai vu Serginho (São Caetano) aussi. C'était au Morumbi, dans un match contre São Paulo. La justice a montré que Serginho jouait encore pour faute des dirigéants de São Caetano.

roux4v2 a écrit:

Fred j'ai vu Serginho (São Caetano) aussi. C'était au Morumbi, dans un match contre São Paulo. La justice a montré que Serginho jouait encore pour faute des dirigéants de São Caetano.

Ah bon ??? Tu me l'apprends...

Tu veux dire que son problème cardiaque avait été décelé mais que les dirigeants l'ont obligé à continuer à jouer ???



C'est encore pire je trouve !!!

Nan mais c'est du NIMPORTE QUOI

Mais faut arreter la, risqué la vie de quelqu'un pour du foot, c'est ma passion mais NON

fred59380 a écrit:

roux4v2 a écrit:

Fred j'ai vu Serginho (São Caetano) aussi. C'était au Morumbi, dans un match contre São Paulo. La justice a montré que Serginho jouait encore pour faute des dirigéants de São Caetano.

Ah bon ??? Tu me l'apprends...

Tu veux dire que son problème cardiaque avait été décelé mais que les dirigeants l'ont obligé à continuer à jouer ???



C'est encore pire je trouve !!!

Fred, Roux est presque avec raison. Serginho savait qu'il avait un problème cardiaque, mais les dirigéants ont convaincu le gars qu'il pourrait jouer. Je pense que c'est pire.

fred59380 a écrit:

Foot - ANG - Nouveau malaise à Leicester

Citation :

Clive Clarke, le défenseur irlandais de Leicester, s'est effondré mardi soir dans les vestiaires lors de la mi-temps du match de son équipe en Coupe de la Ligue anglaise face à Nottingham Forest. Le match a été arrêté et le joueur transporté à l'hôpital, où il serait dans un état stable. Pour ce qui est du terrain, Wigan, 3e du championnat, et Sunderland, 16e ont été éliminés au deuxième tour de cette Coupe de la Ligue. Wigan a été battu à domicile par Hull (D2, 0-1) Sunderland a été étrillé à Luton (D3, 0-3). Quant à Derby, dernier de la D1, il a été sorti aux tirs au but par Blackpool (D2), après avoir pourtant mené au score par deux fois (2-2). En revanche, les autres clubs de l'élite engagés se sont plus ou moins facilement qualifiés pour la suite de la compétition : Birmingham, West Ham, Portsmouth, Fulham, Reading, Aston Villa, auteur du carton de la soirée (5-0 à Wrexham).

Décidément...

Je ferai un peu d'humour tres noir concernant le joueur de Leicester vu que je connais son entraineur (qui etait notre heros a Brentford), c'est peut-etre a cause des menaces de Martin Allen qu'il a perdu connaissance

MA a entre autres menace de foutre ses joueurs dans la Tamise a Brentford.... et c'est lui qui s'y est retrouve... Ceux qui connaissent la proprete de la Tamise conviendront sur le fait que c'est suicidaire

Enfin, mis a part ceci, c'est moche.... J'espere qu'il s'en sortira..

Et courage a tous les proches de Puerta, joueur que je ne connaissais pas... C'est vraiment horrible de quitter la vie comme ca, et si jeune

RIP

Superbe article des cahiers sur Puerta et Paco Umbral ...

Citation :

POR LA PUERTA GRANDE...
Antoine Faye - jeudi 30 août 2007
icone_puerta.jpgAntonio Puerta a définitivement quitté le terrain. Il ne sera pas remplacé.
Le 28 août 2007 fut le jour de la disparition de deux personnalités médiatiques en Espagne. La première, celle d’Antonio Puerta, joueur du Sevilla FC, international espagnol, membre de cette génération des Sergio Ramos et Jesus Navas qui ont mené le club aux portes des grands d’Europe. Cette nouvelle a presque laissé dans l’oubli la disparition de Paco Umbral, écrivain et chroniqueur du quotidien El Mundo... un homme qui, à la première personne, décrivait les évènements, et sa vision des choses. Alors, pour rendre hommage à l’un sans oublier l’autre, et me libérer de la difficulté de chercher des mots neutres, je m’inspire d’Umbral pour évoquer Puerta…


Se relever cinq fois
puerta2.jpgJe ne connaissais pas Antonio Puerta. Pour moi, c’était juste un nom derrière un maillot, s’ingéniant avec talent à contrer les offensives de mes joueurs favoris, avec une réussite insolente. Je n’ai pas envie de rentrer dans ce consensus bête qui consiste à débiter, sur un ton compassionnel, des compliments larmoyants juste bons à créer autour d’un homme peu connu un vide supérieur à son aura.

Il est vrai que sa mort a quelque chose qui – paradoxalement – m’émeut plus que celle de Foé, de Feher ou de Di Tommaso. Peut être du fait de l'avoir vécue en direct, d’une part. Mais aussi – et surtout – parce que Puerta n’a pas quitté la scène comme ces deux autres victimes. Après un malaise, et une grosse frayeur, le latéral gauche sévillan s’était relevé, quittant la pelouse sur ses deux jambes, en titubant, comme un boxeur à peine remis d’un KO.
Après quoi, une fois dans le vestiaire, à l’abri du regard des caméras, il a rechuté. Une fois, deux fois... cinq fois, son cœur a cessé de battre le samedi soir. Arrivé à l’hôpital, on apprenait qu’il avait repris connaissance. Ce qui – finalement – semblait marquer la fin de l’inquiétude. Que peut il bien arriver à un homme qui, à cinq reprises, a frôlé la mort, et peut à nouveau s’exprimer?


Buteur dans l'histoire
C’est toujours pareil. Les médias finissent par avoir raison de notre résistance à la larme facile. Il faut dire que Puerta était un cas à part. Pour les supporters, il avait déjà acquis un statut à part, en marquant "El Gol", celui que Séville n’aurait jamais oublié de toute manière. Une volée du gauche, à la 100e minute d’une demi-finale de Coupe de l‘UEFA, disputée l’année du centenaire du Sevilla. Un symbole…
La saison dernière, c’est Puerta qui avait eu la charge de tirer le cinquième tir au but des siens en finale de la Coupe de l’UEFA. Ni la nervosité, ni le temps pourri de Glasgow n’avait empêché son cœur de tenir. Alors, non, franchement, il y a des morts qui surprennent et qui choquent. Il n’y a pas de mort juste, mais certaines sont malpolies, s’invitant au moment où on ne les attend pas.

Puerta n’était pas Maradona, n’avait même pas l’aura d’une star, mais il avait le respect de tous. Sa disparition a surpris tout le monde, et créé un sentiment d’unité dans Séville. Devant l’hôpital où il est mort, le stade où il avait percé, le verdiblanco des supporters du Betis se joignait au rouge et blanc des maillots sévillans. Cette communion peut sembler anecdotique, mais il faut se rappeler qu'en février dernier, Juande Ramos, l’entraîneur de Séville, fut grièvement blessé de la main d'un supporter du Betis (lire "Chronique d'un drame annoncé").

Alors, il reste des souvenirs. Un slalom presque parfait dans la défense du Barça en finale de Supercoupe d’Europe... Et cette éternelle soirée de mai 2006 au cours de laquelle Puerta avait quitté le Sanchez Pizjuan sur un air de triomphe, por la puerta grande.

Trés bel article.

Il faut savoir qu'en france, chaque année il y a entre 300 et 500 sportifs amateurs ou pro qui meurt pendant l'effort.
La principale cause est un manque de vigilance au niveau médical, meme si certaines anomalies cardiaques sont très difficiles a detecter.

Le premier cas "mondial" aura été Marc Vivien Foé, il y a eu Feher, quelques mois plus tard 2 jeunes du Arsenal Kiev de 17ans, puis David Di Tommaso et là le jeune Puerta !

Il va falloir se bouger au niveau des clubs, c'est pas normal que les joueurs ne passent de visite médicale que quand ils vont etre transféré !!
Que serait il advenu de Khalilou Fadigo et Hohan Radet s'il ne serait pas parti d'Auxerre ?

Ce sont les medecins de l'Inter qui avait detecté l'arythmie cardiaque du sénégalais juste après le Mondial, et ca faisait 3 saisons qu'il etait a l'AJA !
Et Radet ??? Il a fait toute sa carrière a l'Abbé Deschamps et du jour au lendemain, quand il doit rejoindre Strasbourg on lui dit "Bah tu peux plus jouer, ta un problème cardiaque" ...
Le mec il se dit quoi ? "Ma carrière est foutu ?" ou "Ouf ils me sauvent peut etre la vie là"

Arrêts cardiaques : une récurrence qui interpelle

Que se passe-t-il actuellement dans le monde du sport ? Il y a chaque année dans le monde, des sportifs, quels que soient leurs niveaux de compétition, qui disparaissent suite à des problèmes cardiaques. Mais en ce début de saison, c'est l'hécatombe...

Depuis quelques semaines, on ne compte plus les décès aux entraînements où en matches, tous sports confondus, d'athlètes en pleine force de l'âge !

On a appris la disparition d'un jeune espoir anglais de 16 ans en Angleterre, il y a eu ensuite le défenseur du FC Séville, Puerta, en plein match ! Le lendemain, un joueur Zambien, Chaswe Nsofwa, de l'équipe israélienne d'Hapoel Beersheva, s'est également effondré lors d'un match d'entraînement !

Tout ça pour le football, et je passe le joueur de Chaumont, en ProD2 de Volley, qui vient également de disparaître dans les mêmes circonstances pas plus tard que samedi dernier !

Quelque chose ne va pas pour nos sportifs ! Quelque chose dont on parle souvent et qui sont les causes les plus plausibles de ces malheurs !

Tout d'abord, les calendriers surchargés, les compétitions trop nombreuses avec des rythmes toujours plus marquants pour les organismes ! Ca, c'est ce que tout le monde veut se dire pour se donner bonne conscience ! Les sportifs sont poussés jusqu'à leurs limites ! Mais bon, là, on n'est qu'au début de saison, en pleine préparation!

Ensuite, on a aussi également, les malformations indécelables par les spécialistes lors des traditionnelles visites médicales d'avant saison et lors des signatures de contrats! Il est vrai que si le sportif possède une malformation congénitale très difficile à déceler, à fortiori, il sera trop tard lorsqu'arrivera l'accident et la victime aura peu de chances de s'en sortir (comme on a pu le voir récemment avec tous ces exemples) !

Enfin, et il faut en parler bien évidemment, même si chacun en pensera ce qu'il en veut, il y a le dopage ! Une question revient chez beaucoup d'entre nous: "N'y aurait-il pas sur le "marché" une nouvelle substance chimique pour doper ou masquer ?" Certains médecins prédisaient il y a quelques temps de cela, une augmentation des accidents vasculaires dans le sports dus à l'EPO ! Il semblerait que leurs prédictions commencent à se vérifier !

Toujours est-il qu'il y a une croissance des accidents vasculaires chez les sportifs en ce début de saison! Que va-t-il se passer d'ici quelques mois lorsque les compétitions auront pris leurs cadences infernales ? Les organismes vont être soumis à rude épreuve !

Espérons que tous ces faits ne soient que des coïncidences pour les athlètes, et pour le sport en général...

Francis Borelli, l'ancien président du Paris-Saint-Germain, est décédé, mardi.


Il avait dirigé le club de la capitale du 10 janvier 1978 au 31 mai 1991. Sous sa présidence, le PSG avait gagné son premier titre de champion de France en 1986, ainsi que deux Coupes de France consécutives en 1982 et 1983.


Cet homme de 75 ans avait été l'un des créateurs du club parisien. Il fut d'abord l'adjoint de Daniel Hechter, le grand couturier, dirigeant historique du PSG, pour lui succéder en janvier 1978. Les années Borelli furent celles de la consolidation du club de la capitale, censé tenir la dragée haute aux plus grandes équipes de l'époque dont Nantes, St Etienne, Bordeaux, Monaco et autres. Sous la houlette de Francis Borelli, le PSG parvint à attirer des vedettes et gagner deux Coupes de France - en 1982 et 1983 - avec Georges Peyroche, comme entraîneur, et surtout un Championnat de France, en 1986, avec Gérard Houllier.


Francis Borelli, crinière blanche, dont on se souvient le baiser à la pelouse du Parc des Princes, lors de la première victoire en Coupe de France, en 1982, face au grand St Etienne de Michel Platini, fut débarqué de ses responsabilités, en 1991, lors du rachat du PSG par Canal Plus. Evincé par Michel Denisot, Francis Borelli prenait un an plus tard la direction de l'AS Cannes et vit l'éclosion de Zidane et Vieira, tous deux formés au club.

L'Equipe fr.

Mes condoléance a toute sa famille .Borelli c'était aussi à l'époque un adversaire de Claude Bez.Borelli est au PSG ce que Bez est à Bordeaux....

RIP.

Un grand dirigeant c'est éteint. C'était un vrai passionné qui aimait son club.

RIP