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| | Supporters et fan: le foot et le "supporterisme." | |
| | Auteur | Message |
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oursgrognon Niveau Ramé : fidèle parmi les fidèles
Nombre de messages : 6588 Age : 75 Localisation : ANGOULEME Emploi : Oisif à plein temps, formateur occasionnel... Loisirs : Foot,cinéma,lectures,voyages ... Date d'inscription : 08/12/2008
| Sujet: Supporters et fan: le foot et le "supporterisme." Lun 23 Jan 2012, 13:50 | |
| Dans ce forum rempli de chipies picto-charentaises exilées en basse Bretagne, de poivrots bordelais exilés en Provence, d'infirmiers psys quasi bretons et totalement alcoolos, de grognons ursidés, de bougresses retorses ,il serait temps que quelqu'un relève le niveau ! Et comme de juste, si j'm'y colle pas ça va rester un fatras d'idées incohérentes au ras des paquerettes. 'tain si j'fais pas tout ici Alors j'ouvre ce topic, pour y coller quelques lectures que j'ai faites récemment sur les supporters dans le foot et leur passion. Un article d'un blog du Monde : http://latta.blog.lemonde.fr/2012/01/10/le-supporter-et-lecrivain/ - Spoiler:
Le supporter et l’écrivain L'écrivain François Bégaudeau a signé, dans le cahier Sport & Forme du Monde daté de samedi, une chronique intitulée Bêtise du supporteur . Bêtise du supporteur
Salut nazi, cris de singe à l'adresse d'un joueur noir, élégance Kronenbourg, bastons en meute : il est entendu que le supporteur de foot dispose d'une belle panoplie de conneries. Mais ces comportements sont jugés marginaux, et leurs auteurs vus comme des exceptions - les fameux " deux ou trois excités " immortalisés par l'immortel Thierry Roland -, confirmant la règle selon laquelle les supporteurs sont en grande majorité des gens inoffensifs voire admirables. Alors que dans la fonction même se niche une bêtise qui n'a pas besoin de poussées racistes ou belliqueuses, une bêtise intimement familière de l'auteur de ces lignes : la bêtise du soutien inconditionnel à une équipe.
Cette inconditionnalité est une si évidente négation de l'intelligence que les intéressés s'empressent de conditionner leur prédilection ; de lui donner un contenu. Les voici évoquant solennellement l'identité du club, en la liant à sa localisation ou au type de football pratiqué. Mais, à l'heure de l'hypermobilité des joueurs et des entraîneurs mercenaires, comment croire en la possibilité de perpétuer une identité régionale ou une identité de jeu ? Lens est un club sympa parce que les gens du Nord sont sympas et le Barça joue en passes courtes, mais sinon ?
Le supporteur avance alors qu'il y a dans chaque club un élément de stabilité qui est son histoire, dont certains cadres assurent la mémoire. Soit. Mais alors il aurait été logique qu'à l'annonce de la reprise du PSG par des milliardaires du Qatar tous les supporteurs, faute de rendre leur carte d'abonnement, réexaminent au moins la question de leur adhésion. Or, rien. Pas même la fugace bouderie qu'on avait vu poindre dans les gradins des stades de clubs anglais repris par des fonds de pensions américains ou des mafieux russes. Plutôt un tapis rouge et de roses déroulé à M. Al-Khelaïfi, et redéroulé il y a deux semaines à M. Ancelotti. Identité, continuité, tradition, histoire ? Et comment : Leonardo a joué un an sous les couleurs du PSG.
Au vrai, l'élégant président et son non moins élégant manageur général se comportent comme des salopiauds, et s'il se trouve parmi les fans du PSG quelques individus un peu remontés contre le capitalisme financier, les manoeuvres récentes de leur club fétiche leur fournissent un exemple parfait de surenchère spéculative éhontée : l'entreprise va bien ? l'équipe est première du championnat ? c'est pas encore assez. Virez-moi les ploucs nationaux en place et apportez-moi de l'élite mondiale. Et si possible une star anglaise de la mode.
De tout cela le supporteur s'offusquerait s'il n'était justement en mode supporteur, en mode inconditionnel, en mode crétin. L'un d'eux, entendu à la télé : " Franchement, Kombouaré il a fait du bon travail, mais Ancelotti c'est un autre niveau ! " En réalité le supporteur se fout de l'identité, du jeu, de la région. Se fout de tout sauf de la victoire du club que l'aléatoire géographique lui a fait élire. Tout ce qui mène à elle est bon à prendre. Ecoutez les stades : emplis de clameurs quand l'équipe hôte mène, silencieux comme un cimetière quand elle est menée. Qu'on se le dise, de Marseille ou d'Amsterdam, le supporteur ne supporte que la victoire ; d'ailleurs en général il supporte très mal la défaite.
Le Monde Dès l'entame, on se dit que l'auteur a choisi l'ironie pour dénoncer les clichés – en les énonçant – sur son sujet du jour: "Salut nazi, cris de singe à l'adresse d'un joueur noir, élégance Kronenbourg, bastons en meute: il est entendu que le supporteur de foot dispose d'une belle panoplie de conneries." Pourtant, en démentant l'idée selon laquelle ces comportements sont marginaux et "les supporteurs (...) en grande majorité des gens inoffensifs voire admirables", Bégaudeau s'arrime à une définition unique, et peu flatteuse, de ceux-ci. Mauvais exempleLes stéréotypes sur le hooligan, l'ultra, le passionné ou le consommateur de foot sont donc rassemblés en une seule figure pour les besoins de la thèse: "le soutien inconditionnel à une équipe" serait le ferment d'une "bêtise" commune. Si Bégaudeau précise que cette bêtise lui est "intimement familière", il ne se compte manifestement pas parmi ceux qu'il désigne ensuite comme "les intéressés". En dépit de ce très haut degré de généralisation, la chronique invoque surtout l'exemple du Paris Saint-Germain et l'absence de réaction de ses supporters à la reprise du club par "des milliardaires du Qatar", ainsi que le "tapis rouge et de roses" déroulé devant Nasser Al-Kheilaïfi et Carlo Ancelotti: "il aurait été logique que (...) tous les supporteurs, faute de rendre leur carte d'abonnement, réexaminent au moins la question de leur adhésion", ou s'offusquent de cette "surenchère spéculative éhontée", comme il le formule assez justement. Il ignore donc la dissolution des associations de supporters parisiennes et les conséquences, pour les abonnements, du plan Leproux mis en œuvre la saison dernière? Car le PSG étant précisément le club dont les Ultras ont disparu, le Parc des Princes est le dernier endroit où l'on peut s'étonner d'une absence de réaction. Plus qu'une bouderieQuand l'auteur affirme qu'à Paris on n'a même pas assisté à "la fugace bouderie qu'on avait vu poindre dans les gradins des stades de clubs anglais repris par des fonds de pensions américains ou des mafieux russes", d'une part, il n'y a donc pas lieu de s'en étonner dans ce contexte, d'autre part il expédie avec une légèreté regrettable le phénomène des "Supporters Trusts" à l'anglaise, qui a plus d'ampleur et de signification qu'une bouderie (lire "Manchester, la couleur de l'argent" http://www.cahiersdufootball.net/article.php?id=3518 ), et qui est à l'origine d'une aventure aussi remarquée que celle de l'AFC Wimbledon, fondé en 2002 par des supporters dissidents (lire l'article de Moustache FC : http://www.moustachefootballclub.com/articles/2011/10/la-chouette-histoire-du-wimbledon-afc.html ). Certes, "l'hypermobilité des joueurs et des entraîneurs mercenaires" amoindrit les chances de préserver "une identité régionale ou une identité de jeu", mais ce n'est pas une raison suffisante pour céder à un fatalisme complaisant. Au passage, l'identité d'un club est de moins en moins régionale de nos jours, et le style de jeu n'est qu'une dimension (hélas devenue mineure) de ce qui constitue une équipe comme un patrimoine culturel. Or, ce patrimoine est entretenu et transmis par les supporters avec une constance sans comparaison avec la durée vie moyenne des joueurs, des entraîneurs ou des actionnaires. Réduire cette fidélité à une inconditionnalité, c'est rater l'essentiel [1]. Longue afflictionOn essaie jusqu'au bout de trouver dans le propos des signes d'ironie ou de provocation calculée lorsque tombe une énormité: "Ecoutez les stades : emplis de clameurs quand l'équipe hôte mène, silencieux comme un cimetière quand elle est menée." Il pourrait s'agir justement du néo-Parc des Princes débarrassé de ses supporters inconditionnels et devenu fort volatile, ou du Stade de France lors des rencontres de la sélection nationale, mais n'a-t-il vraiment jamais vu de public pousser son équipe lorsqu'elle est devancée au score? Conclusion de tout le raisonnement : le supporter "se fout de tout sauf de la victoire". On comprend que pour en arriver là, le diagnostic de crétinisme devait être sans appel ni nuance, car l'expérience de l'écrasante majorité des supporters ne pourrait se résumer au culte de la victoire. Un autre écrivain, Nick Hornby, a décrit le sacerdoce du supporter dans des termes que résume Rogan Taylor, professeur à l'université de Liverpool: "La vie dans un stade est faite de douleur et de déception, on appréhende, on endure, on se résigne, on chante pour se donner du courage, on sent que rien ne se passera comme on veut. Et 99% du temps, c'est le cas. L'amour du football est une longue affliction traversée d'éclairs divins!" Supporter utilitaireCe texte ressemble finalement à un énième exercice, très convenu, de dénigrement des supporters de football. Le propos est tellement léger qu'il prend le sens du vent: aujourd'hui, il est de bon ton de professer son mépris des supporters catégorie Ultras. L'écrivain y met plus de style, mais quand il jette du "mode crétin", il se rapproche du niveau d'argumentation de Pierre Ménès et des autres experts des médias spécialisés. Il s'aligne aussi sur les vues des dirigeants des clubs et des instances qui souhaitent évincer le public populaire pour faire la place à une clientèle plus docile et plus solvable, et qui ne cachent plus un mépris aristocratique pour les fans ni leur conception utilitariste de ceux-ci. "Un supporter est là pour supporter, pour mettre dans l'ambiance au stade", lâcha le président lillois Michel Seydoux dans une interview croisée avec ses homologues de Lyon, Paris et Marseille (L'Équipe du 9 juin 2011), leur déniant dans ces termes la prétention d'incarner leur club: "Les patrons, c’est nous. Pas les supporters." [2] Viser justeLa chronique de François Bégaudeau n'avait certes pas vocation à faire un exposé circonstancié des évolutions récentes de l'industrie du football et de leurs conséquences sur ses publics. Peut-être un peu plus, toutefois, à rappeler le processus de mise à l'écart des Ultras et de gentrification des tribunes (lire "Délit de supportérisme" http://latta.blog.lemonde.fr/2011/02/28/delit-de-supporterisme/ ). Mais en les ignorant complètement et en faisant mine d'ignorer que le supportariat suscite des pratiques et des appartenances autrement plus complexes que leur réduction à des lieux communs, son discours perd tout intérêt. Que le football soit le terreau de multiples manifestations de crétinerie et le terrain de nombreuses défaites de l'intelligence ne fait pas de doute – les supporters n'ayant cependant aucune exclusivité en la matière, dans ce milieu. Mais même la contradiction, également bien réelle, entre les prétentions identitaires des supporters et leur tendance à suivre les sirènes du foot-business, méritait mieux que d'être ainsi expédiée (lire par exemple "Les supporters sont-il 'l'âme' d'un club?" http://www.sofoot.com/blogs/marxist/les-supporters-sont-ils-l-ame-d-un-club-143317.html ). Il aurait été plus utile que l'auteur de Jouer juste, supporter du FC Nantes et candidat éphémère à son rachat en 2008 (lire ici lemonde.fr/sport/article/2008/10/07/francois-begaudeau-envisage-de-racheter-le-fc-nantes_1104189_3242.html ), couche sur le papier sa propre expérience plutôt que cette théorie. Ou bien qu'il nous explique le lien de l'une à l'autre. [1] Quant au choix de rompre le lien avec la base des supporters, il crée des dommages tels que l'on peut les constater à Stamford Bridge (lire "Chelsea, le prix des titres" http://www.cahiersdufootball.net/article.php?id=4246 ). [2] Deux des quatre interviewés, Robin Leproux et Jean-Claude Dassier, ont été remerciés quelques jours après la parution, donnant une idée de la légitimité des présidents de club à incarner l'identité d'un club. Un passage me semble profondément juste, celui qui dit :"La vie dans un stade est faite de douleur et de déception, on appréhende, on endure, on se résigne, on chante pour se donner du courage, on sent que rien ne se passera comme on veut. Et 99% du temps, c'est le cas. L'amour du football est une longue affliction traversée d'éclairs divins!"
Pour ma contribution soit complète, je colle sous "un coup tu m'vois, un coup tu m'vois plus" ci-dessous, un article fort bien vu de V.Duluc dans "L'Equipe' de mardi dernier, fort intéressant,à mes yeux, et fort bien écrit. Ce qui ne gâche rien. - Spoiler:
Bonne lecture, bande de nazes ! | |
| | | Zantrop Niveau Louis Gomis: Mange pas ton clavier, malheureux!
Nombre de messages : 183 Age : 74 Localisation : Sous mon olivier Emploi : Pensionné glandeur Loisirs : le vélocipède, l'auto(dérision) le jazz Date d'inscription : 05/12/2011
| Sujet: Re: Supporters et fan: le foot et le "supporterisme." Lun 23 Jan 2012, 17:19 | |
| Qué pavasse ! Toi, la dentelle tu fais pas. Si je puis me permettre une critique tes liens sont presque aussi merdiques que les miens (c’est rien de le dire) J’ai trouvé l’original qui permet d’accéder aux liens secondaires et je posterai une réponse d’ici 2 ou 3 jours quand j’aurai tout digéré. Aujourd’hui je suis très occupé. Ce matin j’ai fait du sport (2 h de marche dans les collines avec Mistral de face) et tantôt après la sieste. Je tente de regarder Créteil vs Bordeaux sur Gigis TV. Me suis muni d’une boule de cristal, d’un chrono et d’un GPS car vers 13 h il y avait 40 mn de retard sur l’horaire. Deux jours après le match personne n’a refait la programmation pour tenir compte de la prolongation. Il y a dans cette chaîne ou au site off de joyeux baltringues dignes de figurer sur ce forum. Supporter Bordeaux, errance dans une vallée de larmes. PS Par contre Gold FM a pulvérisé tous ses records. On peut se demander si les comptes vont sortir du rouge (les délits d’initiés comprendront) | |
| | | oursgrognon Niveau Ramé : fidèle parmi les fidèles
Nombre de messages : 6588 Age : 75 Localisation : ANGOULEME Emploi : Oisif à plein temps, formateur occasionnel... Loisirs : Foot,cinéma,lectures,voyages ... Date d'inscription : 08/12/2008
| Sujet: Re: Supporters et fan: le foot et le "supporterisme." Lun 23 Jan 2012, 19:34 | |
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| | | AJ44 Niveau Ramé : fidèle parmi les fidèles
Nombre de messages : 6102 Age : 41 Localisation : Nantes Date d'inscription : 14/03/2007
| Sujet: Re: Supporters et fan: le foot et le "supporterisme." Lun 23 Jan 2012, 19:48 | |
| Les liens fonctionnent chez moi aussi....je n'ai pris le temps de lire que le 2nd...j'ai abandonné en cours de route pour le 1er (bon, je n'étais pas concentrée, et pas dans mon assiette aujourd'hui, pour ingurgiter tout ça ). Mais la nase te remercie quand même ! | |
| | | Zantrop Niveau Louis Gomis: Mange pas ton clavier, malheureux!
Nombre de messages : 183 Age : 74 Localisation : Sous mon olivier Emploi : Pensionné glandeur Loisirs : le vélocipède, l'auto(dérision) le jazz Date d'inscription : 05/12/2011
| Sujet: Re: Supporters et fan: le foot et le "supporterisme." Mar 24 Jan 2012, 21:02 | |
| Je ne connaissais pas spécialement François Bégaudeau et je constate que je n’avais pas loupé grand’chose et c’est non sans déplaisir que je vois Latta le latter. Les stéréotypes sur le hooligan, l'ultra, le passionné ou le consommateur de foot sont donc rassemblés en une seule figure pour les besoins de la thèse: "le soutien inconditionnel à une équipe" serait le ferment d'une "bêtise" commune. Moi je suis dans la catégorie « passionné » en me définissant comme un amoureux des Gigis que 35 ans de séparation n’ont pas découragé. Conclusion de tout le raisonnement : le supporter "se fout de tout sauf de la victoire". On comprend que pour en arriver là, le diagnostic de crétinisme devait être sans appel ni nuance, car l'expérience de l'écrasante majorité des supporters ne pourrait se résumer au culte de la victoire.Ben quand même je confesse mon crétinisme (seule la victoire est jolie) mais quand on a débuté à Lescure avec Artigas, on ne recule devant rien. (Ricardo par ex) D’ailleurs confesser mon crétinisme c’est une escroquerie, celui-ci étant connu de tous. Et cerise sur le pompon, quelle poilade de voir un «supporter» de Manchester (Le Pierre pour ceux qui n’auraient pas suivi tout, et c’est excusable car le sport au Monde…) avoir la larme à l’œil en citant un intellectuel de Liverpool. On frise tout simplement le courtelinesque : «Passer pour un idiot aux yeux d’un imbécile est une volupté de fin gourmet.» En plus ce texte de Bégaudeau tourne vite au règlement de comptes sur le dos du PQSG. Moi aussi je casse du sucre sur le dos de ce club de m**** mais pas à cause de ses supporters. Encore que……. Bon c’était ma première analyse sur ton post (dont le lien ne marche toujours pas pour moi) dans un mode humoristique (Rogan Taylor….. ) Demain en deuxième partie j’essayerai de me la péter sérieux. | |
| | | Zantrop Niveau Louis Gomis: Mange pas ton clavier, malheureux!
Nombre de messages : 183 Age : 74 Localisation : Sous mon olivier Emploi : Pensionné glandeur Loisirs : le vélocipède, l'auto(dérision) le jazz Date d'inscription : 05/12/2011
| Sujet: Re: Supporters et fan: le foot et le "supporterisme." Jeu 26 Jan 2012, 20:49 | |
| Suite de ma vision à propos de ton pavasse.Quand l'auteur affirme qu'à Paris on n'a même pas assisté à "la fugace bouderie qu'on avait vu poindre dans les gradins des stades de clubs anglais repris par des fonds de pensions américains ou des mafieux russes", d'une part, il n'y a donc pas lieu de s'en étonner dans ce contexte, d'autre part il expédie avec une légèreté regrettable le phénomène des "Supporters Trusts" à l'anglaise, qui a plus d'ampleur et de signification qu'une bouderie et qui est à l'origine d'une aventure aussi remarquée que celle de l'AFC Wimbledon, fondé en 2002 par des supporters dissidentsJ’avais vu une émission sur le FC United par contre l’AFC Wimbledon je découvre, même si je savais pour la délocalisation. Mais déjà je suppose que des supporters dissidents qui montent un «club bis» qui accède au niveau pro ne doivent pas être tout à fait du même niveau intellectuel ou financier que la majorité des ultras de France et de Navarre. Certes, "l'hypermobilité des joueurs et des entraîneurs mercenaires" amoindrit les chances de préserver "une identité régionale ou une identité de jeu", mais ce n'est pas une raison suffisante pour céder à un fatalisme complaisant. Au passage, l'identité d'un club est de moins en moins régionale de nos jours, et le style de jeu n'est qu'une dimension (hélas devenue mineure) de ce qui constitue une équipe comme un patrimoine culturel. Or, ce patrimoine est entretenu et transmis par les supporters avec une constance sans comparaison avec la durée vie moyenne des joueurs, des entraîneurs ou des actionnaires. Réduire cette fidélité à une inconditionnalité, c'est rater l'essentiel.L’identité du jeu on s’en cogne pourvu qu’on gagne, c’est déjà dit. Par contre l’identité régionale….. Hum, hum. Autant j’ai été fier de suivre les premiers pas de Giresse à Lescure, autant l’identité de Bilbao me débecte par exemple. L’arrêt Bosman a fait condamner l’UEFA qui avait un règlement limitant à 3 les étrangers par club. Par contre à Bilbao, même si ce n’est pas écrit dans les statuts, ( ?) on clame haut et fort que ne jouent que des basques ou des gens nés dans le Pays Basque. Ca c’est légal !! ?? Et c’est zarbi dans les «natifs» il n’y a jamais un Rachid ou un Salif. Or depuis 20 ans yen a. A Bilbao il n’y a pas que les supporters qui seraient cons et racistes. Il s'aligne aussi sur les vues des dirigeants des clubs et des instances qui souhaitent évincer le public populaire pour faire la place à une clientèle plus docile et plus solvable, et qui ne cachent plus un mépris aristocratique pour les fans ni leur conception utilitariste de ceux-ci. "Un supporter est là pour supporter, pour mettre dans l'ambiance au stade", lâcha le président lillois Michel Seydoux dans une interview croisée avec ses homologues de Lyon, Paris et Marseille (L'Équipe du 9 juin 2011), leur déniant dans ces termes la prétention d'incarner leur club: "Les patrons, c’est nous. Pas les supporters." Là je suis à peu près d’accord, mais pas avec Latta il me semble. Je trouve la révolte de certains supporters anglais légitime car ils voient toute leur passion foutre le camp (Wimbledon) mais je suis pour limiter les prérogatives des supporters dans la gestion. Car voir des licenciés ès Foot Manager «convoquer» JLT ou NdT pour demander des «explications» ou gérer les finances pour leur dire qui recruter……. Voila tout ceci est bien long et faudra désormais que tu évites de faire si ardu (Le Monde sports ) car on tombe directo au café des sports. Ou alors à Lescure avec des gaziers style Will qui ont sûrement un avis. Comme Duluc aussi mais qui ne viendra sans doute pas et je le regrette. | |
| | | Fabrice Niveau Ramé : fidèle parmi les fidèles
Nombre de messages : 4746 Age : 45 Localisation : Charente Date d'inscription : 12/05/2009
| Sujet: Re: Supporters et fan: le foot et le "supporterisme." Sam 28 Jan 2012, 12:44 | |
| - oursgrognon a écrit:
- Dans ce forum rempli de chipies picto-charentaises exilées en basse Bretagne, de poivrots bordelais exilés en Provence, d'infirmiers psys quasi bretons et totalement alcoolos, de grognons ursidés, de bougresses retorses ,il serait temps que quelqu'un relève le niveau ! Et comme de juste, si j'm'y colle pas ça va rester un fatras d'idées incohérentes au ras des paquerettes.
'tain si j'fais pas tout ici
Alors j'ouvre ce topic, pour y coller quelques lectures que j'ai faites récemment sur les supporters dans le foot et leur passion.
Un article d'un blog du Monde : http://latta.blog.lemonde.fr/2012/01/10/le-supporter-et-lecrivain/
- Spoiler:
Le supporter et l’écrivain L'écrivain François Bégaudeau a signé, dans le cahier Sport & Forme du Monde daté de samedi, une chronique intitulée Bêtise du supporteur . Bêtise du supporteur
Salut nazi, cris de singe à l'adresse d'un joueur noir, élégance Kronenbourg, bastons en meute : il est entendu que le supporteur de foot dispose d'une belle panoplie de conneries. Mais ces comportements sont jugés marginaux, et leurs auteurs vus comme des exceptions - les fameux " deux ou trois excités " immortalisés par l'immortel Thierry Roland -, confirmant la règle selon laquelle les supporteurs sont en grande majorité des gens inoffensifs voire admirables. Alors que dans la fonction même se niche une bêtise qui n'a pas besoin de poussées racistes ou belliqueuses, une bêtise intimement familière de l'auteur de ces lignes : la bêtise du soutien inconditionnel à une équipe.
Cette inconditionnalité est une si évidente négation de l'intelligence que les intéressés s'empressent de conditionner leur prédilection ; de lui donner un contenu. Les voici évoquant solennellement l'identité du club, en la liant à sa localisation ou au type de football pratiqué. Mais, à l'heure de l'hypermobilité des joueurs et des entraîneurs mercenaires, comment croire en la possibilité de perpétuer une identité régionale ou une identité de jeu ? Lens est un club sympa parce que les gens du Nord sont sympas et le Barça joue en passes courtes, mais sinon ?
Le supporteur avance alors qu'il y a dans chaque club un élément de stabilité qui est son histoire, dont certains cadres assurent la mémoire. Soit. Mais alors il aurait été logique qu'à l'annonce de la reprise du PSG par des milliardaires du Qatar tous les supporteurs, faute de rendre leur carte d'abonnement, réexaminent au moins la question de leur adhésion. Or, rien. Pas même la fugace bouderie qu'on avait vu poindre dans les gradins des stades de clubs anglais repris par des fonds de pensions américains ou des mafieux russes. Plutôt un tapis rouge et de roses déroulé à M. Al-Khelaïfi, et redéroulé il y a deux semaines à M. Ancelotti. Identité, continuité, tradition, histoire ? Et comment : Leonardo a joué un an sous les couleurs du PSG.
Au vrai, l'élégant président et son non moins élégant manageur général se comportent comme des salopiauds, et s'il se trouve parmi les fans du PSG quelques individus un peu remontés contre le capitalisme financier, les manoeuvres récentes de leur club fétiche leur fournissent un exemple parfait de surenchère spéculative éhontée : l'entreprise va bien ? l'équipe est première du championnat ? c'est pas encore assez. Virez-moi les ploucs nationaux en place et apportez-moi de l'élite mondiale. Et si possible une star anglaise de la mode.
De tout cela le supporteur s'offusquerait s'il n'était justement en mode supporteur, en mode inconditionnel, en mode crétin. L'un d'eux, entendu à la télé : " Franchement, Kombouaré il a fait du bon travail, mais Ancelotti c'est un autre niveau ! " En réalité le supporteur se fout de l'identité, du jeu, de la région. Se fout de tout sauf de la victoire du club que l'aléatoire géographique lui a fait élire. Tout ce qui mène à elle est bon à prendre. Ecoutez les stades : emplis de clameurs quand l'équipe hôte mène, silencieux comme un cimetière quand elle est menée. Qu'on se le dise, de Marseille ou d'Amsterdam, le supporteur ne supporte que la victoire ; d'ailleurs en général il supporte très mal la défaite.
Le Monde Dès l'entame, on se dit que l'auteur a choisi l'ironie pour dénoncer les clichés – en les énonçant – sur son sujet du jour: "Salut nazi, cris de singe à l'adresse d'un joueur noir, élégance Kronenbourg, bastons en meute: il est entendu que le supporteur de foot dispose d'une belle panoplie de conneries." Pourtant, en démentant l'idée selon laquelle ces comportements sont marginaux et "les supporteurs (...) en grande majorité des gens inoffensifs voire admirables", Bégaudeau s'arrime à une définition unique, et peu flatteuse, de ceux-ci. Mauvais exempleLes stéréotypes sur le hooligan, l'ultra, le passionné ou le consommateur de foot sont donc rassemblés en une seule figure pour les besoins de la thèse: "le soutien inconditionnel à une équipe" serait le ferment d'une "bêtise" commune. Si Bégaudeau précise que cette bêtise lui est "intimement familière", il ne se compte manifestement pas parmi ceux qu'il désigne ensuite comme "les intéressés". En dépit de ce très haut degré de généralisation, la chronique invoque surtout l'exemple du Paris Saint-Germain et l'absence de réaction de ses supporters à la reprise du club par "des milliardaires du Qatar", ainsi que le "tapis rouge et de roses" déroulé devant Nasser Al-Kheilaïfi et Carlo Ancelotti: "il aurait été logique que (...) tous les supporteurs, faute de rendre leur carte d'abonnement, réexaminent au moins la question de leur adhésion", ou s'offusquent de cette "surenchère spéculative éhontée", comme il le formule assez justement. Il ignore donc la dissolution des associations de supporters parisiennes et les conséquences, pour les abonnements, du plan Leproux mis en œuvre la saison dernière? Car le PSG étant précisément le club dont les Ultras ont disparu, le Parc des Princes est le dernier endroit où l'on peut s'étonner d'une absence de réaction. Plus qu'une bouderieQuand l'auteur affirme qu'à Paris on n'a même pas assisté à "la fugace bouderie qu'on avait vu poindre dans les gradins des stades de clubs anglais repris par des fonds de pensions américains ou des mafieux russes", d'une part, il n'y a donc pas lieu de s'en étonner dans ce contexte, d'autre part il expédie avec une légèreté regrettable le phénomène des "Supporters Trusts" à l'anglaise, qui a plus d'ampleur et de signification qu'une bouderie (lire "Manchester, la couleur de l'argent" http://www.cahiersdufootball.net/article.php?id=3518 ), et qui est à l'origine d'une aventure aussi remarquée que celle de l'AFC Wimbledon, fondé en 2002 par des supporters dissidents (lire l'article de Moustache FC : http://www.moustachefootballclub.com/articles/2011/10/la-chouette-histoire-du-wimbledon-afc.html ). Certes, "l'hypermobilité des joueurs et des entraîneurs mercenaires" amoindrit les chances de préserver "une identité régionale ou une identité de jeu", mais ce n'est pas une raison suffisante pour céder à un fatalisme complaisant. Au passage, l'identité d'un club est de moins en moins régionale de nos jours, et le style de jeu n'est qu'une dimension (hélas devenue mineure) de ce qui constitue une équipe comme un patrimoine culturel. Or, ce patrimoine est entretenu et transmis par les supporters avec une constance sans comparaison avec la durée vie moyenne des joueurs, des entraîneurs ou des actionnaires. Réduire cette fidélité à une inconditionnalité, c'est rater l'essentiel [1]. Longue afflictionOn essaie jusqu'au bout de trouver dans le propos des signes d'ironie ou de provocation calculée lorsque tombe une énormité: "Ecoutez les stades : emplis de clameurs quand l'équipe hôte mène, silencieux comme un cimetière quand elle est menée." Il pourrait s'agir justement du néo-Parc des Princes débarrassé de ses supporters inconditionnels et devenu fort volatile, ou du Stade de France lors des rencontres de la sélection nationale, mais n'a-t-il vraiment jamais vu de public pousser son équipe lorsqu'elle est devancée au score? Conclusion de tout le raisonnement : le supporter "se fout de tout sauf de la victoire". On comprend que pour en arriver là, le diagnostic de crétinisme devait être sans appel ni nuance, car l'expérience de l'écrasante majorité des supporters ne pourrait se résumer au culte de la victoire. Un autre écrivain, Nick Hornby, a décrit le sacerdoce du supporter dans des termes que résume Rogan Taylor, professeur à l'université de Liverpool: "La vie dans un stade est faite de douleur et de déception, on appréhende, on endure, on se résigne, on chante pour se donner du courage, on sent que rien ne se passera comme on veut. Et 99% du temps, c'est le cas. L'amour du football est une longue affliction traversée d'éclairs divins!" Supporter utilitaireCe texte ressemble finalement à un énième exercice, très convenu, de dénigrement des supporters de football. Le propos est tellement léger qu'il prend le sens du vent: aujourd'hui, il est de bon ton de professer son mépris des supporters catégorie Ultras. L'écrivain y met plus de style, mais quand il jette du "mode crétin", il se rapproche du niveau d'argumentation de Pierre Ménès et des autres experts des médias spécialisés. Il s'aligne aussi sur les vues des dirigeants des clubs et des instances qui souhaitent évincer le public populaire pour faire la place à une clientèle plus docile et plus solvable, et qui ne cachent plus un mépris aristocratique pour les fans ni leur conception utilitariste de ceux-ci. "Un supporter est là pour supporter, pour mettre dans l'ambiance au stade", lâcha le président lillois Michel Seydoux dans une interview croisée avec ses homologues de Lyon, Paris et Marseille (L'Équipe du 9 juin 2011), leur déniant dans ces termes la prétention d'incarner leur club: "Les patrons, c’est nous. Pas les supporters." [2] Viser justeLa chronique de François Bégaudeau n'avait certes pas vocation à faire un exposé circonstancié des évolutions récentes de l'industrie du football et de leurs conséquences sur ses publics. Peut-être un peu plus, toutefois, à rappeler le processus de mise à l'écart des Ultras et de gentrification des tribunes (lire "Délit de supportérisme" http://latta.blog.lemonde.fr/2011/02/28/delit-de-supporterisme/ ). Mais en les ignorant complètement et en faisant mine d'ignorer que le supportariat suscite des pratiques et des appartenances autrement plus complexes que leur réduction à des lieux communs, son discours perd tout intérêt. Que le football soit le terreau de multiples manifestations de crétinerie et le terrain de nombreuses défaites de l'intelligence ne fait pas de doute – les supporters n'ayant cependant aucune exclusivité en la matière, dans ce milieu. Mais même la contradiction, également bien réelle, entre les prétentions identitaires des supporters et leur tendance à suivre les sirènes du foot-business, méritait mieux que d'être ainsi expédiée (lire par exemple "Les supporters sont-il 'l'âme' d'un club?" http://www.sofoot.com/blogs/marxist/les-supporters-sont-ils-l-ame-d-un-club-143317.html ). Il aurait été plus utile que l'auteur de Jouer juste, supporter du FC Nantes et candidat éphémère à son rachat en 2008 (lire ici lemonde.fr/sport/article/2008/10/07/francois-begaudeau-envisage-de-racheter-le-fc-nantes_1104189_3242.html ), couche sur le papier sa propre expérience plutôt que cette théorie. Ou bien qu'il nous explique le lien de l'une à l'autre. [1] Quant au choix de rompre le lien avec la base des supporters, il crée des dommages tels que l'on peut les constater à Stamford Bridge (lire "Chelsea, le prix des titres" http://www.cahiersdufootball.net/article.php?id=4246 ). [2] Deux des quatre interviewés, Robin Leproux et Jean-Claude Dassier, ont été remerciés quelques jours après la parution, donnant une idée de la légitimité des présidents de club à incarner l'identité d'un club. Un passage me semble profondément juste, celui qui dit :"La vie dans un stade est faite de douleur et de déception, on appréhende, on endure, on se résigne, on chante pour se donner du courage, on sent que rien ne se passera comme on veut. Et 99% du temps, c'est le cas. L'amour du football est une longue affliction traversée d'éclairs divins!"
Pour ma contribution soit complète, je colle sous "un coup tu m'vois, un coup tu m'vois plus" ci-dessous, un article fort bien vu de V.Duluc dans "L'Equipe' de mardi dernier, fort intéressant,à mes yeux, et fort bien écrit. Ce qui ne gâche rien.
- Spoiler:
Bonne lecture, bande de nazes !
Pierrot, Il me semble que Nantes est plutôt en Haute-Bretagne | |
| | | Zantrop Niveau Louis Gomis: Mange pas ton clavier, malheureux!
Nombre de messages : 183 Age : 74 Localisation : Sous mon olivier Emploi : Pensionné glandeur Loisirs : le vélocipède, l'auto(dérision) le jazz Date d'inscription : 05/12/2011
| Sujet: Re: Supporters et fan: le foot et le "supporterisme." Mer 01 Fév 2012, 23:55 | |
| Tiens moi aussi je fais des lectures sur les supporters.
"Au moins 73 personnes sont décédées en Egypte suite à un envahissement de terrain à Port-Said, après une rencontre entre deux clubs rivaux : Al-Masry et Al-Ahly, match remporté mercredi par la première équipe citée (3-1). D'après les premiers éléments recueillis, les violences ont commencé après le coup de sifflet final quand des joueurs d'Al-Ahly ont été poursuivis par des supporters en colère. Ce match de la 17e journée du championnat égyptien a marqué la première défaite du grand club du pays. Des témoins ont assisté à de jets de pierres, de bouteilles et de fusées éclairantes. Avant la rencontre, des menaces avaient été proférées par les supporters locaux à leurs rivaux d'Al-Ahly, du Caire, club le plus titré d'Egypte (36 championnats, 6 Ligues des champions). Le niveau de rivalité et de violence entre groupes ultras égyptiens est connu pour être très élevé. Des menaces de mort ont été clairement proférées avant la rencontre, alors que le niveau de tension semble d'être accru après les événements politiques qui ont chassé Hosni Moubarak du pouvoir en 2011. Des armes blanches ont été introduites dans le stade selon plusieurs témoignages."
C. R. / Eurosport
No comment mon Pierrot. Enfin si Il paraît que les bornes ont des limites mais on dirait que la connerie n'en a point. | |
| | | jml33 Niveau Ramé : fidèle parmi les fidèles
Nombre de messages : 4286 Age : 71 Localisation : Vers St Seurin sur l'Isle (33) Loisirs : Voyages, ciné, modélisme, foot... Date d'inscription : 12/04/2009
| Sujet: Re: Supporters et fan: le foot et le "supporterisme." Ven 03 Fév 2012, 14:53 | |
| Il semblerait que la rivalité entre ces "acteurs de la connerie" aille bien au delà du sport... et qu'elle soit devenue un vraie haine.... Le sport étant ici un vecteur qui a permis à un clan politique d'avoir des ennemis d'un autre clan sous la main (avec ou sans couteau), et peut-être avec la complicité de l'armée... | |
| | | Fabrice Niveau Ramé : fidèle parmi les fidèles
Nombre de messages : 4746 Age : 45 Localisation : Charente Date d'inscription : 12/05/2009
| Sujet: Re: Supporters et fan: le foot et le "supporterisme." Sam 04 Fév 2012, 00:04 | |
| Je trouve tout ces évènements trés tristes | |
| | | Fabrice Niveau Ramé : fidèle parmi les fidèles
Nombre de messages : 4746 Age : 45 Localisation : Charente Date d'inscription : 12/05/2009
| Sujet: Re: Supporters et fan: le foot et le "supporterisme." Dim 12 Fév 2012, 16:50 | |
| Selon Moi,en rêgle générale être supporter c' est avant tout vivre sa passion, passer un bon moment, faire la fête, encourager son équipe. Pour Moi, être supporter c' est avoir la passion mais aussi la raison qui apprend à relativiser. | |
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| | | | Supporters et fan: le foot et le "supporterisme." | |
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