Bordeaux dans la presse

Citation :

AVANT BORDEAUX-TOULOUSE. --Ricardo, le manager brésilien, estime son groupe prêt à en découdre demain soir, mais espère surtout obtenir rapidement des renforts pour consolider l'édifice

« Nous avons du retard »

« Sud Ouest ». Dans quel état d'esprit abordez-vous cette deuxième saison à la tête des Girondins ?
Ricardo. Avec confiance, même si cette année sera différente et plus difficile. Je pense notamment à la Coupe d'Europe. Et puis, il y a plein de choses qui ne sont pas encore réglées. On n'a même pas deux mois de travail derrière nous, avec un effectif qui n'est pas encore au complet. L'équipe n'a pas tous ses repères. Aujourd'hui, je ne détiens pas toutes les réponses.

Après avoir fini deuxième l'an passé, quels sont vos objectifs pour cette année ?
L'objectif, c'est de faire aussi bien, avec en plus un bon parcours européen. Mais l'essentiel reste de bien débuter face à Toulouse. C'est capital. On a bien préparé ce match, ainsi que les deux ou trois semaines qui suivront. Je me refuse à voir plus loin.

Considérez-vous avoir les moyens de vos objectifs ?
Bien sûr. Nous avons su garder nos joueurs, il y a eu l'arrivée de Johan Micoud et après, d'autres joueurs, certainement, suivront. Nous cherchons encore un milieu gauche. Cela peut être Carvalho mais après, s'il y a un autre bon joueur, qu'il soit arrière, milieu défensif ou attaquant, peu importe, il nous servira. Des opportunités peuvent se présenter, comme avec Denilson l'an passé. Moi, je ne donne que mon avis sportif. Après, le reste, les affaires, ce n'est pas mon domaine.

Ne pas avoir l'effectif au complet avant que ne débute la saison vous agace-t-il ?
Cela ne m'agace pas. Ce n'est pas la meilleure chose au monde, mais c'était déjà comme ça l'année dernière. Fernando et Denilson étaient arrivés après le début du championnat. Et cela ne nous avait pas empêché de bien débuter. Là encore, nous avons du retard, c'est vrai, mais nous avons bien travaillé. Je suis confiant pour un nouveau bon départ.

Etes-vous satisfait par la préparation d'avant-saison qui avait été déterminante l'an passé ?
La préparation a été du même calibre, avec beaucoup de qualité dans le travail. Maintenant, j'espère que nous parviendrons à conserver ce niveau le plus longtemps possible, car nous avions baissé de rythme au bout d'un mois et demi la saison dernière. Et puis, avec la Coupe d'Europe, ce sera beaucoup plus difficile.

Vous semblez vous diriger vers un système de jeu en 4-2-3-1 alors que vous prôniez le plus souvent le 4-4-2 l'an passé. Est-ce l'arrivée de Johan Micoud qui a modifié la donne ?
La saison dernière, on a déjà joué quelques matches comme ça. Nous partons sur une nouvelle saison. Nous ne sommes pas attachés ou prisonniers d'un système. Il faut savoir remettre les choses à zéro. Quand je suis revenu au Haillan, j'ai fait une analyse des joueurs que nous avions. On ne part pas avec un système prédéfini. Smicer peut aussi prendre la place de Micoud dans l'axe, tout comme Francia. Il y a plusieurs possibilités qui s'offrent à nous. Mais avec l'effectif que l'on possède, je pense que nous sommes plus équilibrés dans ce système.

Quel regard portez-vous sur l'intégration de Micoud dans le groupe ?
Les indications données par Johan sont bonnes, il faudra confirmer pendant la saison. Je le connaissais bien déjà avant. La saison passée, je l'avais vu faire trois ou quatre bon matches. Il est certain qu'il sera bien meilleur dans un ou deux mois que samedi, même s'il sera très attendu. J'attends toutefois qu'il apporte sa technique, son sens de la dernière passe, sa finition. C'est quelqu'un qui est très à l'aise devant le but.

Est-ce ce qui manquait à l'équipe l'an dernier ?
Ah oui ! C'est pour ça qu'on l'a recruté, mais il ne va pas orienter le jeu. Chez nous, c'est Rio (Mavuba) et Fernando avec les arrières qui développent le jeu. Mais dans les vingt ou trente derniers mètres, ce sera lui. Il faut qu'il soit plus proche du but.

Un mot sur votre adversaire, Toulouse ?
Le club a connu beaucoup de changements avec l'arrivée d'Elie Baup, qui connaît bien la maison bordelaise et sait comment nous poser des problèmes. On avait eu du mal face à Saint-Etienne l'an passé. Je suis sûr qu'il en sera de même cette fois.

Votre équipe va enfin évoluer sur une pelouse entièrement neuve. De quoi favoriser des velléités offensives ?
On a pu la tester mercredi et c'est vraiment une très bonne pelouse. Il ne faut pas s'attendre pour autant à voir beaucoup plus de buts. On fait des efforts pour être plus performants dans ce secteur, pour donner du plaisir aux supporteurs, mais aujourd'hui, sauf accident, il est difficile de déborder une défense comme avant. On l'a encore vu lors du Mondial. Face à Toulouse, il faut s'attendre à un match équilibré. J'espère avoir tort, mais avec les trois points au bout.

Source : sudouest.com

Bon, ben si c'est Mavuba et Fernando qui doivent développer le jeu, ça donne plus de monde devant pour la finition.

Espérons, effecivement, qu'il y aura du spectacle, des victoires, et surtout moins d'angoisse que l'année dernière avec les 1-0...

L'Equipe de ce jour :

Ils avancent dans le noir

Les Bordelais, privés de Micoud, n'ont pas manqué leurs débuts . Mais Ricardo, qui attend des renforts, n'y voit pas plus clair .

Gérard Houllier et Joël Bats ont le souci du détail . Samedi soir, l'entraîneur de Lyon et l'un des ses adjoints avaient pris place dans la tribune d'honneur, au stade Chaban-Delmas, pour évaluer , de visu, les forces et les faiblesses de leurs deux prochains adversaires en championnat, Toulouse, samedi, puis Bordeaux, le dimanche 20 Août .

Ils sont sûrement repartis avec la conviction que leur dauphin de la saison dernière, n'avait pas pris une ride et avait toujours les mêmes traits de caractère : solide, compact et réaliste à défaut d'être génial et émoustillant ( victoire 2-0) .

Dans quinze jours, pour ce qui sera le premier choc de la saison en Gironde, il n'est pas certain que ces informations recueillies par une douce soirée d'été, seront encore d'une quelconque validité . Bordeaux aura alors intégré Johan Micoud ( suspendu samedi ), revu son schéma de jeu ( en 4-5-1 ) et probablement engagé un joueur sur le côté gauche et un milieu défensif .

"Je suis dans l'incertitude et je n'ai pas toutes les réponses, a admis hier Ricardo . Si Bats et Houllier étaient dans les tribunes, ils n'ont effectivement pas vu le vrai Bordeaux " . Celui dont l'entraîneur assure qu'il va devoir " élever son niveau de jeu pour affronter une saison différente de la précédente, avec une participation à la ligue des Champions " .
La veille, juste après le match, l'entraîneur bordelais avait été autrement plus explicite : " Micoud, c'est bien mais il manque des joueurs . Il faut renforcer cette équipe avec deux ou trois recrues . On a pris du retard, j'avais le même discours fin mai …." .

"On a pris du retard "

Contre Toulouse, par la force des choses, Bordeaux a fait du neuf avec de l'ancien et s'est contenté de vivre sur ses acquis collectifs, en évoluant dans un système de jeu archi-classique (4-4-2) avec un effectif rigoureusement identique à celui de la saison dernière . " Finalement c'était peut-être la meilleure façon de faire face à l'annonce de la suspension de Micoud que nous avons prise vendredi matin, tempère Rio Mavuba . Car le plus important était de l'emporter pour confirmer notre statut . "

La perspective d'avancer ainsi le noir, sans savoir ce que vaut l'équipe avec Micoud à la baguette et sans connaître l'identité des futurs arrivants, n'effraye pour l'instant, personne .
"Tout le monde est conscient que recruter pour étoffer le groupe est une nécessité " estime Lilian Laslandes . " L'année dernière, Fernando et Denilson étaient arrivés assez tard, rappelle Ricardo , et ils avaient été intégrés en douceur . "

Mais le contexte n'est plus le même, Bordeaux a revu son standing à la hausse. " Il faut démontrer d'autres choses parce que le niveau de difficulté va augmenter " , poursuit Ricardo . Dès samedi, face à Lorient, surprenant vainqueur au Parc (3-2) ?

La tournure des travaux d'approche avec le CSKA Moscou pour obtenir le transfert de Daniel Carvalho ( vingt trois ans ) rappelle que le temp presse . Les Girondins ont envoyé deux fax pour formaliser leur intérêt pour le milieu gauche brésilien, retenu par le nouveau sélectionneur Dunga afin d'affronter la Norvège, le 16 août, à Oslo .
Pour l'instant, ils sont toujours dans l'attente d'une réponse . Et Moscou affronte demain les Slovaques de Ruzomberok au troisième tour préliminaire de la Ligue des champions . S'il disputait ce match, Carvalho ne pourrait plus jouer cette compétition avec un autre club en 2006-2007 .

Hier, d'un ton tranquille mais ferme, Ricardo l'a répété : " il est important que les recrues puissent jouer toutes les compétitions . " Il reste un peu plus de vingt-quatre heures à Bordeaux, pour faire en sorte que Carvalho réponde à ce critère de choix …

Eric Champel du journal " l'Equipe " .

Merci por l'article

En gros carvalho on peut se le mettre la ou je pense J'ai jamais des recruteurs aussi mauvais

Un statut à assumer
par Alain Goujon

APRES BORDEAUX-LYON. --L'effet de surprise ne joue plus. Les Girondins battus par le champion (2-1) sont désormais attendus comme un grand de France. Ils vont devoir intégrer cela et se renforcer.

LIGUE 1 (3e JOURNEE)Hier matin, les Girondins et leurs thuriféraires se sont réveillés avec la gueule de bois. Pas facile de digérer une défaite concédée en toute fin de rencontre face au quintuple champion de France alors que le nul, somme toute équitable, vous tend les bras et que tant d'espoirs et d'illusions ont bercé l'avant-match. Dépit amoureux ou reprise du travail, il n'y avait pas grand monde à l'heure du décrassage en ce lundi maussade. Pour les uns, la désillusion est cruelle tant ils s'étaient mis à rêver d'une sorte de passation de pouvoir entre le roi et son dauphin. Tout en portant un écart de cinq points sur l'OL après trois journées. Un viatique toujours précieux avant les échéances de la Ligue des champions où un apprenti laisse toujours des plumes et surtout des points dans sa compétition domestique. Pour les autres, la leçon de maîtrise technique collective reçue en première mi-temps est de nature à décourager ceux qui voyaient Bordeaux plus beau qu'il ne l'est peut-être pour le moment.

N'oublions pas aussi les propos tenus par Gérard Houiller avant ce rendez-vous : « C'est un match de niveau de la Champion's League. Même si, pour une fois, on n'est pas favori, on va en Gironde pour gagner. » Incontestablement, le statut des Girondins a changé. Aux yeux du champion de France notamment, comme le souligne à juste titre Ricardo : « L'an passé, on a surpris car personne ne nous attendait. Cette fois, lors de la première journée, le staff lyonnais s'est déplacé pour nous superviser contre Toulouse. C'est un signe qui ne trompe pas. Nos adversaires ont vraiment préparé ce match. » Ulrich Ramé acquiesce aussi en ce sens : « Les Lyonnais ont bien regardé le calendrier et coché cette rencontre. Ils ont mis en place leur équipe type pour la première fois avec le retour de tous les mondialistes. Ils avaient à coeur de réussir ce premier défi de la saison. »

« On a reculé ». Ce nouveau statut, les Bordelais vont devoir l'assumer. Et personne ne leur fera de cadeaux. L'effet de surprise ne jouera plus. Ils seront dans l'obligation d'apporter d'autres réponses athlétiques, techniques et mentales pour se sortir de situations aussi délicates. A coup sûr, ils ont fait l'apprentissage, dimanche soir, de ce qui les attend en Ligue des champions à partir du 12 septembre prochain. A savoir qu'on ne peut se satisfaire de démarrer à cent à l'heure et de couper les gaz au bout de cinq minutes, temps nécessaire pour ouvrir la marque. Les Girondins ont-ils marqué trop tôt comme l'ont suggéré certains ? L'an passé contre Lyon, ils avaient ouvert la marque au bout de sept minutes sans que le rendement de l'équipe ne s'affaisse par la suite.
« Après le but, avouait David Jemmali, très performant dans l'axe de la défense, on a reculé. On l'a fait inconsciemment. Après, on était timorés, crispés comme si on avait peur de mal faire... Ce n'est pas dans nos habitudes car, d'ordinaire, on exerce une grosse pression dans les vingt premières minutes. Quand on joue à domicile, on décide d'effectuer un énorme pressing et ça paie quelquefois. Là, bizarrement, on a stoppé notre élan alors qu'on aurait dû le poursuivre et enfoncer le clou. On l'a fait par à-coups, seulement ce n'était pas suffisant face à un gros calibre. » En stoppant leur pressing, leur harcèlement, les Girondins ont très vite perdu la bataille du milieu. A ce niveau, c'est rédhibitoire.

« A la mi-temps, expliquait le manager brésilien, on a modifié le positionnement du milieu avec Micoud évoluant un cran plus bas. Et Bordeaux a pris l'ascendant sur la partie. On s'est créé plus d'occasions mais cela ne s'est pas traduit au tableau d'affichage. Ce manque de réalisme n'est pas nouveau. Mais, vous savez, il existe deux façons de régler le problème : soit on travaille encore plus, soit on paie un joueur 12 millions d'euros comme Lyon. Malheureusement, ça, on ne pourra pas. »

En outre, l'absence de Fernando a été préjudiciable dans l'entrejeu. Par sa puissance, son impact physique, et sa capacité à assurer la phase de transition, il aurait à coup sûr montré la voie à suivre à ses coéquipiers pour contrarier le plan de jeu des Gones. « Avec son bagage technique, sa puissance, son jeu de tête, il aurait peut-être fait du bien, reconnaissait l'international tunisien. Mais il faut comprendre que Pierre Ducasse est jeune et il n'a pas été ridicule, loin de là. » Que reprocher à un garçon qui a à peine dix matches de Ligue 1 derrière lui ? Rien, sauf qu'en Ligue des champions, l'inexpérience se paie cash. Preuve que pour jouer sur tous les tableaux et bien figurer dans la plus belle des compétitions continentales, l'effectif bordelais est trop juste en cas de pépin comme c'est le cas actuellement avec les indisponibilités de Smicer et Fernando. Le président et l'entraîneur ont affirmé de concert qu'un nouveau joueur allait débarquer dans le port de la Lune, cette semaine (voir par ailleurs). A moins d'un mois de l'ouverture de la Ligue des champions, l'heure n'est pas encore à l'urgence. Mais ça y ressemble.

L'OL punit Bordeaux

L'ambition des Bordelais s'est heurtée hier soir au réalisme de Lyonnais toujours aussi réactifs et efficaces, prouvant qu'il faudra encore compter sur eux.

Au stade Chaban-Delmas, OL bat Girondins de Bordeaux 2-1 (1-1).
Pelouse en bon état. 32 000 spectateurs.
Arbitre : M. Bré.
But pour Bordeaux : Faubert (5e). Pour l'OL : Fred (28e), Wiltord (86e).
Avertissements pour Bordeaux : Chamakh (16e), Mavuba (17e), Jemmali (55e), Micoud (58e). Pour l'OL : Fred (15e), Cris (45e 1), Juninho (47e), Tiago (59e).
Bordeaux : Ramé - Jurietti (puis Alonso 89e), Jemmali, Planus, Marange - Mavuba, Ducasse (puis Laslandes 86e) - Faubert, Micoud, Darcheville (puis Francia 73e) - Chamakh. Entr : Ricardo.
OL : Coupet - Réveillère, Cris, Caçapa, Abidal - Tiago, Toulalan - Clerc (puis Wiltord 73e), Juninho (puis Källström 83e), Malouda - Fred (puis Benzema 83e). Entr : Houllier.

D'un de nos envoyés spéciaux .
Il ne fait pas toujours bon s'en prendre à une bête féroce lorsqu'elle est endormie. C'est un peu la morale de ce duel au sommet entre Bordelais et Lyonnais, qui avait suscité tant d'espoirs du côté du stade Chaban-Delmas. Après un départ canon, qui témoignait de leur ambition de « bouger » le champion et de lui infliger la double peine d'une défaite et d'un déficit de cinq points au classement, les hommes de Ricardo ont en effet vu ceux de Houllier se réveiller progressivement, revenir dans la partie et obtenir une égalisation méritée (28e), avant de les punir par un but signé des rentrants Benzema - Källström - Wiltord à cinq minutes de la fin. Mais au moins, ce duel annoncé, a eu le mérite de révéler deux équipes déterminées, orgueilleuses, dans l'esprit de la Ligue des Champions qu'elles aborderont encore plus fortes dans un peu moins d'un mois. Il leur faudra d'ici là gommer quelques largesses défensives. Pour le nouvel OL, privé de son pilier malien, Mahamadou Diarra, la punition tomba hier après seulement cinq minutes suite à un coup franc de Ducasse, laissant toute la défense, Coupet compris, sans réaction, sur la reprise de la tête de Faubert.

Ex-Bordelais, Wiltord porte le coup de grâce Houllier, qui avait densifié son milieu en incorporant notamment Clerc sur le côté droit, voyait dès lors son équipe reprendre ses
esprits. Deux coups francs de Juninho, déviés dans leur trajectoire, faisaient trembler le stade, la barre transversale venant même à la rescousse de Ramé (13e). Abidal et Malouda combinaient bien à gauche, et des éclairs illuminaient le jeu lyonnais. Ce bon passage était récompensé, lorsque Malouda servait dans l'axe Tiago, qui armait une bonne frappe. La déviation involontaire de Fred, prenait à contrepied Ramé, et l'OL revenait au score. Les duels, sévères, les chocs, impressionnants, ajoutaient du piquant au match, et l'arbitre devait brandir quelques cartons pour tenir son monde. Devant les buts, ça s'animait encore puisque Caçapa, de la tête, et Chamakh contré in extremis par Tiago, n'étaient pas loin d'exploiter les dernières brêches avant la pause. On sentait la volonté d'accélérer encore de part et d'autre, mais aussi de ne pas s'exposer aux risques d'une défaite. L'intensité redoublait alors dans les contacts, mais sans que l'on n'oublie pour autant de jouer.
Micoud, servi par Darcheville mettait Coupet à l'ouvrage (65e), quelques minutes avant de réussir une parade décisive sur une tête à bout portant de Chamakh. Les coups d'accélérateur se faisaient rageurs, et Juninho mettait à son tour Ramé en danger sur une frappe de loin. Mais alors que l'on se dirigeait vers un partage somme toute équitable, l'OL faisait la différence à quelques minutes de la fin, sur un contre des trois rentrants du soir. Sur la frappe de Källstöm, Wiltord (hors jeu ?) déviait la balle de la tête hors de portée de Ramé, et portait le coup de grâce aux Bordelais.
Jean-François Gomez

Source : Le Progrès de Lyon

ECHOS

Houllier s'adapte...
En l'absence de Diarra, l'entraîneur lyonnais avait décidé de modifier son traditionnel 4-3-3 en une sorte de 4-1-4-1, hier soir à Bordeaux. Un système se rapprochant du 4-2-3-1 de Ricardo,
l'entraîneur bordelais. Côté lyonnais, Toulalan jouait dans l'axe devant la défénse, alors que Clerc, Tiago, Juninho et Malouda formaient une autre ligne de quatre un peu plus haut. Par rapport au match contre Toulouse, Houllier n'avait conservé que quatre titulaires: Coupet, Réveillère, Caçapa et Toulalan. C'est Berthod qui s'est retrouvé dans la peau du 19ème homme et qui a suivi le match en tribunes.

Lyonnais chahutés
C'est peu dire que les supporters bordelais n'ont guère de sympathie pour l'OL, et que le match de la saison dernière était encore dans toutes les mémoires en Gironde. A son arrivée au stade, le bus des joueurs de l'OL a reçu un accueil plutôt chaud (hurlements, sifflets, jets de pétards, et on en passe). Et avant le coup d'envoi, l'OL et son président Aulas ont été copieusement insultés.
Et quelques banderoles ont fleuri en cours de match.

Source : Le Progrès de Lyon

Personne n'a d'images desdites banderoles ? On n'en a pas entendu parler...

Hervé en a...il les postera un peu plus tard...

C'était du genre:

"Lyon - Milan: 3-0 sur playstation, Bordeaux - Milan: 3-0 dans la légende"
"Lyon ville de lumières, mais vous n'êtes que des bougies"

Aprés les autres je ne m'en souviens plus!

Voici un excellent article qui ne fait que confirmer les craintes de certains :



Chronique de France Football
Bordeaux, la comédie des apparences

Trompe- l'œil . La défaite enregistrée face à Lyon (1-2) va-t-elle inciter les dirigeants bordelais à offrir à Ricardo les renforts dont il a besoin ? Mais en ont-ils seulement les moyens et l'envie ?

Le public bordelais s'inquiète de constater que son équipe ne compte plus des joueurs de renom avec la ligue des champions en toile de fond .
Guillaume, apprenti journaliste et déjà vieil habitué du virage sud, balance, le sourire amer mais non sans humour :
" Je suis là, parce que j'aime le football et l'équipe des Girondins en particulier . Cela dit, pour ne rien vous cacher, je suis de moins en moins fidèle . Je préfère la voir jouer sur PlayStation . Au moins, là, ma formation ressemble à quelque chose puisque je peux recruter qui je veux ".

Lui et ses semblables dénoncent la lenteur des opérations. " On nous fait miroiter pas mal de grands noms et, mis à part Micoud, on n' encore rien vu . Aujourd'hui, c'est au tour de Sorin . Celui là, s'il venait, ce serait une sacrée surprise. Franchement, vous croyez qu'il a des chances de venir nous rejoindre ? " . On les rassure comme on peut : " Puisque le président Triaud l'a dit…" La réponse, cependant n'a pas l'air de les convaincre . Près de trois jours plus tard, le milieu de terrain de Villareal n'a toujours pas pointé le bout de sa queue de cheval .

Ces plaintes, comme les remarques amicales de ses meilleurs potes qui l'accablent de conseils, Jean-Louis Triaud les ignore superbement .

De passage au Haillan où il ne met pas souvent les pieds en ce mois d'août, traitant ses dossiers, bercé par le clapotement des eaux du bassin d'Arcachon , il affiche la mine du dirigeant qui ne doute de rien .
Ici, il joue à la perfection auprès d'amisle rôle aimable du guide d'un château en pleine rénovation . Tout y passe : la couleur des fauteuils du bar, les tableaux à accrocher, le prix du nettoyage des lustres, les futurs meubles et les nouveaux bureaux des employés, qui devront s'abstenir de punaiser sur les murs la photo de leur chien ou la carte postale des vacances . Visisblement, ces questions de décoration lui tiennent à cœur .
A l'extérieur aussi, les chantiers avancent . La bâtisse en préfabriqué réservée aux journaliste, qui risque d'être exiguë pour la réception de la presse européenne, n'est pas encore tout à fait terminée . " On a aussi refait entièrement le drainage du grand terrain d'entraînement, mais il y a des problèmes avec le gazon et on ne peut encore l'utiliser " .

Voilà pour la façade . Car les bonnes nouvelles que sont l'aménagement des locaux, indispensable, comme la fierté naturelle d'envoyer deux joueurs en équipe de France ne masquent pas une réalité plus sombre et des failles dans l'organisation .

Lâché pour d'obscures raisons par un sponsor avec qui l'affaire était presque bouclée, et, pris au dépourvu, le service marketing proposait quelques jours avant le début du Championnat à d'éventuels clients un contrat divisé par deux, comme nous l'a confirmé le responsable d'un organisme financier : 1,5 million d'euros au lieu de 3 millions annuels versés par le précédent sponsor .

La firme Kia, qui offrait déjà des voitures de fonction aux cadres du club, a emporté le marché . A bon prix murmure-t-on .

Les abonnés, eux, sont un peu plus nombreux que la saison dernière . Un temps dopée par la venue de Micoud, la campagne s'est essoufflée . Ils étaient 10700 la semaine passée, un chiffre modeste au regard du statut européen .

Deux accrocs sans importance comparés aux ratages lors de ce mercato estival , une certaine lenteur, voire de l'embarras à renforcer l'équipe ces quatre derniers mois, à deux semaines de la fin du mercato . Triaud prétend le contraire et renvoie finalement la balle à Ricardo . " C'est lui le manager. C'est donc à lui de se déterminer en matière de transferts . Moi je me borne à lui dire si financièrement on peut ou si on ne peut pas . Point final ! " .

Il ne s'immisce pas dans le domaine du technique mais donne quand même son avis . Il sait, par exemple, que son entraîneur rêve à voix haute d'un joueur en particulier . Un joueur qui provoque et déséquilibre, dans le registre de Ménez, l'ancien Sochalien parti à Monaco cet été, que le technicien brésilien avait placé en haut de liste dès le début du mois de mai en compagnie de Benoit Cheyrou .

Aujourd'hui, pour un attaquant qui évolue au Paris-St-Germain , il serait presque capable de se dispenser de tout autre renfort.
" Enfin, faut pas exagérer, un défenseur de plus nous ferait pas de mal . "

Interrogé sur ce sujet précis, le président bordelais réplique de son bateau, sans se démonter, malgré le vent et la houle : " Je ne vois pas à qui vous faites allusion . Ah, vous voulez parler de Kalou? Oui, il m'en a fait part, il ny a pas très longtemps. Mais bon , moi, je n'en vois pas l'intérêt , ça doit coûter cher, ils l'on payé 8 millions l'an passé, ils ne voudront pas renforcer un club rival .Et puis, Ricardo va le faire jouer où ? Franchement, je ne trouve pas que ce soit une très bonne idée, à première vue, comme ça . D'accord, c'est un très bon joueur, mais ça me paraît très compliqué cette histoire . Maintenant, faut voir, on va passer des coups de fil . "

Il a certainement téléphoné à son homologue parisien . Mais c'était couru d'avance, l'affaire n'a pas évolué et Ricardo ne verra sans doute jamais ce joueur renforcer son groupe . Il n'en est pas surpris, il accepte sans broncher, toujours confiant . De son propre aveu, il n'aime pas discuter pognon ? ça limite son influence .

Alors il attend. Pourquoi pas Renato, le milieu gauche de Flamengo, dont le prix fluctue au gré des heures entre Bordeaux et Rio ? Toutefois, à notre connaissance, personne n'est parti là-bas tenter d'accélérer le mouvement, le club girondin ayant mandaté Philippe Sol, défenseur de plusieurs joueurs, sur ce dossier .

Apparemment, Charles Camporo, qui vit pourtant entre Ipanema et Leblon, n'a pas été d'un grand secours sur le coup . A moins que le souvenir d'opérations malheureuses n'ait empêché le président Triaud de faire appel aux services de son ancien directeur sportif, que Michel Pavon a remplacé .
"Pavon n'a pas ce titre, corrige le président . Il est l'adjoint de Ricardo . Il l'aide, il passe des coups de téléphone, il prend des rendez-vous …."

Pourtant, deux ou trois informations révélées par les uns et les autres, acteurs du club, circulent sur cette impuissance à concrétiser de simples rencontres .
Il a fallu un temps fou avant de mettre la main sur l'agent de Nené, qui, entre temps, était parti à Celta .

Avec Micoud, dix jours ont filé avant d'obtenir un contact direct avec Klaus Allofs . Sans parler des négociations avec un joueur dont le souhait le plus cher est de revenir à Bordeaux, et tellement habile à faire monter la sauce .

Pour Carvalho, les fax sont partis vers Moscou, mais sont-ils seulement arrivés ? Sans imaginer le pire, des difficultés de communication avec les dirigeants moscovites ont entravé sérieusement la marche de cette opération , " à laquelle je n'ai jamais vraiment cru ", a déclaré Ricardo .

Bien sûr, tout cela finira bien par se régler, et l'homme tranquille de la plaine du Haillan héritera d'un ou des deux renforts qu'il mérite . Droit dans ses bottes, habité d'un foi inébranlable, il avait préparé la rencontre avec son calme coutumier et l'humour aux lèvres . " Diarra qui quitte Lyon, c'est intéressant . Sans lui, ce n'est pas la même chose . Vous voyez, ce n'est pas facile même les Lyonnais ont des petits problèmes …." .

Ce qui ne s'est pas vérifié dimanche soir . Lyon, en rodage, a fait prévaloir le métier et une maîtrise technique supérieure . Bordeaux a dévoilé ses limites . Ce qui pourrait inciter ses dirigeants à faire preuve de plus d'audace et de conviction . Histoire que Ricardo dispose de

Cet article reflete la réalité . Dommage que t'es coupé la fin

LePt1 a écrit:

Cet article reflete la réalité . Dommage que t'es coupé la fin

C'est irronique ou il a vraiment coupé la fin?

Voilà, c'est malheureux mais je regrette de plus en plus l'abonnement que j'ai acheté...

C'était pour voir si tout le monde suivait!!

voici la fin :

.........moyens en rapport avec ses ambitions .

Vincent Machenaud

Quel bel article...!!!

Le bilan de l'intersaison est n un mot: "AMATEURISME"

2400e but encaissé par Bordeaux

En plus de perdre contre leur principal concurrent pour la course au titre, les Girondins ont encaissé dimanche face à Lyon, le 2400e but de leur histoire en Ligue 1. En effet, c'est Fred qui s'est chargé de la besogne en déviant une frappe de Tiago dans les buts de Ramé et en permettant aux Lyonnais de revenir à égalité avant de l'emporter 2-1.

Source : Radio France Sport

24/08/2006
Foot -L1- Bordeaux : Triaud : «Encore des euros»

A l'occasion de la présentation à la presse de son nouveau milieu brésilien Wendel, le président des Girondins de Bordeaux a annoncé jeudi matin avoir «les euros pour recruter un autre joueur» avant la fin du mercato, le 31 août.

Jean-Louis Triaud a rappelé avec humour que «dans la pratique de Bordeaux, il reste plein de temps encore pour faire d'autres arrivées», allusion au recrutement du Portugais Pauleta le 31 août 2000. «Notre souhait, c'est d'être encore plus fort et des pistes, nous en avons, notamment avec l'Amérique du Sud où c'est moins cher qu'en Europe, a indiqué le manageur Ricardo. Cela pourrait être un milieu gauche, un attaquant, ou un défenseur. Mais il y a aussi une possibilité qu'on s'arrête là».
(Avec AFP)

Comme je l'ai annoncé hier, "ils" ont découvert un gisement au Brésil !

Restons serieux , on va bientôt débaptiser le club et l'appeler " Brésiliens de Bordeaux " !
N'est-ce pas dangereux de mettre tous nos oeufs dans le même pannier? .....et si demain Ricardo nous quitte?....... qu'est-ce qu'on fait avec tous ces joueurs ? c'est tellement facile à revendre !!( rappeler-vous les Christian, Deivid, Miranda et consorts ! ) ...

Alors encore de l'humour à la Triaud " il reste quelques euros ! " il n'a pas dit " quelques millions d'euros ! " et nous fait part de ses dernières ambitions d'ici le 31, un ou deux joueurs ( à prix discount! ) ou peut-être ( sûrement) rien ! c'est vraiment déplacé vis à vis des supporters !

C'est vrai que nous avons beaucoup de joueurs sud américains: Perea, Fernando, Henrique, Francia (et encore que...) et Wendel...

Je trouve pas cela énorme comparé à d'autres clubs... Si nous recrutons encore sud-américain, dans ce cas là je dirai que 'est dangereux mais pour l'instant je trouve pas cela hallucinant...

Quelqu un a t il lu le dernier but bordeaux?
D aprés G4E, bordeaux fait le forcing sur carvalho. Voila leur article:

"Comme annoncé précedemment sur le site. But! Bordeaux annonce un accord entre Bordeaux et Carvalho, accord pour un contrat qui porterait jusqu'en 2011. Bordeaux ayant continué les négociations après le mercato avec le père (et agent) de Carvalho.

Reste toujours à convaincre les dirigeants du CSKA Moscou. Selon le journal, un émissaire du club Girondin devrait se rendre à Moscou dans les prochains jours pour convaincre les dirigeants moscovites. Toujours selon le journal, les pourparlers pourraient aboutir rapidement.

-Florian Marange plairait au FC Valence qui devrait le suivre durant les prochains mois, avant éventuellement, de se renseigner plus concrétement durant cette hiver."

C est un peu HS, mais j ai pas trouvé d autres topics appropriés

Voici l'article en entier de But Bordeaux :



Le milieu de terrain de Moscou pourrait s'engager jusqu'en 2011 avec Bordeaux

Accord avec Carvalho

Pas refroidis par la clôture du marché des transferts, les dirigeants girondins ont continué de mener des négociations avec l'agent du Brésilien . Les deux parties seraient tombées d'accord . Reste à convaincre le CSKA .

Dans notre précédente édition, Jean-Louis Triaud nous confiait l'ambition débordante qu'il nourissait pour les Girondins de Bordeaux .

Les ratés estivaux en termes de recrutement n'avaient pas entamé sa confiance .
Mieux, le président aquitain compte relancer ces dossiers inachevés . Et Triaud de citer pêle-mêle " Zé Roberto sera libre dans six mois . S'il baisse ses prétentions, on verra . Carvalho nous interesse toujours beaucoup . En décembre si les Russes veulent bien le vendre, on pourra peu-être le faire " .

La réalité serait un brin différente . En effet, selon nos informations, Bordeaux a profité des premiers jours de septembre pour avancer de manière concrète sur le dossier Daniel Da Silva Carvalho .
Récemment, l'agent de l'international brésilien du CSKA Moscou, qui n'est autre que son père, s'est entretenu avec les dirigeants aquitains .
A l'issue de l'entrevue, les deux parties sont tombées d'accord sur un prochain contrat à compter du mercato .
Le bail porterait jusqu'en 2011, Bordeaux souhaitant conserver le joueur sur le long terme .
Les Girondins et Carvalho étant sur la même longueur d'onde contractuelle, il reste à convaincre le CSKA Moscou de lâcher l'un de ses joyaux . L'été dernier, les Russes n'avaient pas cédé alors que les négociations étaient bien enclenchées .

Aujourd'hui, la donne paraît différente . Preuve de la bonne avancée du dossier, un émissaire du club aquitain doit se rendre à Moscou ces jours-ci .
Alui de convaincre le CSKA . Sa tâche sera sans doute facilitée par le chèque qu'il porte dans ses bagages . Car, pour arracher Carvalho, Bordeaux est prêt à consentir de sérieux afforts .
Selon une source proche du dossier, les pourparlers pourraient aboutir rapidement . Et Bordeaux frapper un grand coup sur le marché des transferts .

Fabrice Lampert But Bordeaux


L'histoire ne dit pas qui est ce mysterieux émissaire Girondin ?
Pavon? A -t-il assez de tact pour négocier ce genre d'affaire ? Car apparemment il faut marcher sur des oeufs avec ce dossier !
Jean-Louis Triaud , sûrement pas , il n'a pas voulu se rendre à Istanbul alors à Moscou ?

L'essentiel serait que Carvalho signe peu importe comment et avec qui !!

Merci merci beaucoup nap
Sympa de mettre ca en ligne

Sinon effectivement pour cet émissaire inconnu, j aimerai aussi savoir de qui il s agit au juste.
Camporro ne s était pas rapproché du club en fin de mercato? Tu penses que ca pourrait etre lui nap ou pas du tout?

Sud-Ouest de ce jour :

Ricardo va prolonger

Voilà plusieurs mois que le dossier de la prolongation de contrat de deux saisons supplémentaires proposé à Ricardo traînait en longueur, il est désormais sur le point d'être bouclé .

C'est le manager général du club qui nous l'a confié : " Oui, j'ai rencontré le président à plusieurs reprises ces dernières semaines . Nous avons beaucoup discuté sur l'ensemble des domaines à améliorer . Nous sommes d'accord sur tout, ou presque . Disons que je le suis à 99,9 % . Je ne vais donc pas tarder à parapher ma prolongation . "

Une question de jours, semble-t-il . La volonté du technicien brésilien de poursuivre l'aventure n'était pas aussi évidente durant l'intersaison .
Aucun doute, des mises au point ont été nécessaires au cours de différents entretiens entre Ricardo et JeanLouis Triaud pour parvenir à cet accord presque définitif .

Merci pour l'info napeso.

C'est une bonne nouvelle cette future probable prolongation de Ricardo.

Une trés bonne nouvelle même

J espere que ca va se faire vite et qu on lui donnera d autres recrues digne de ce nom au prochain mercato. :!:

Voila un article du FF du jour que j ai tapé mots pour mots pour vos beaux yeux :

Bordeaux remet Micoud à sa place

Solution. En installant Johan Micoud à la tete d un milieu de terrain en losange, Ricardo a relancé son meneur de jeu et donné un visage séduisant à Bordeaux face à monaco (1-0). Désormais épanoui, l ancien milieu de terrain de Breme semble avoir trouvé son meilleur positionnement dans le nouveau dispositif girondin.

Roi incontesté du 1-0 la saison dernière avec 11 victoires aquises sur ce score étriqué (7 à domicile, 4 à l extérieur) mais suffisant pour finir dauphin de lyon, Bordeaux a renoué avec cette bonne habitude à domicile.
Face à des monégasques bien pales et aujourd hui à la 18eme place, en position de relegables, les bordelais ont toutefois affiché un tout autre visage que par le passé.
L étroitesse du résultat ne refléte pas, cette fois ci, la maitrise des girondins sur les événements. Les hommes de ricardo se sont métamorphosés par rapport à leur derniers matchs, à valenciennes (2-0) et contre le PSV Eindhoven (0-1), et ce nouveau visage porte principalement les traits d un homme: Johan Micoud.

LASLANDES:"IL Y A EU DES DISCUSSIONS IMPORTANTES"

Jusque là guere à son avantage, hormis sur un but décisif à lorient, l ancien meneur de jeu de Breme a enfin trouvé la bonne carburation. Il aura fallu attendre cette 9eme journée, et un réaménagement tactique opéré par Ricardo, pour que l ex-international en donne pour son argent au public de chaban delmas. En redistribuant les roles, le tout sans faire de vagues, le technicien brésilien a mis sur orbite son milieu offensif dans le meilleur de ses roles, celui qu il affectionne le plus et ou il avait éclaboussé la Bundesliga de sa classe avec le Werder.

Juste derrière deux attaquants, à la pointe d un losange en milieu de terrain, la star qu on croyait déchue en gironde n a pas décue. En un match, elle a fait taire les critiques naissantes sur son transfert (un contrat de 6,5M euros pour deux saisons et une indemnité de 1,5M en faveur du club allemand) pour prouver que Bordeaux ne s était finalement pas mis le doigt dans l oeil en se saignat pour le retour d un joueur agé de 33 ans.

Il faut donc croire que, jusque là, les tords étaient partagés. Dans la coulisse, l ancien bleu réclamait en effet un changement de systéme pour une option ou l essentiel du jeu bordelais tournerait autour de sa personne.
Ricardo a donc profité de la minitréve internationale et de nombreuses absences pour suspensions contre Monaco (Fernando, Chamakh, Faubert) pour accéder à cette demande.
Cette révolution de velours est opérée dans la douceur automnale et dans le huis clos du Haillan. L abces Micoud a été crevé en famille, les malentendus aplanis entre les différentes parties.

Chacun a mis de l eau dans son vin pour produire un cru qui a désormais plus de corps et dégage une tout autre saveur d ensemble. "Il y a eu des discussions importantes, rapporte Lilian Laslandes, titularisé pour la première fois samedi contre Monaco et qui a aussi énormément pesé dans le jeu girondin. Que ce soit avec l entraineur ou entre joueurs, on s est dit les choses. Tout le monde a procédé à son autocritique avant de critiquer les autres. Ce n était pas bien méchant, mais nous avons remis les choses à plat pour essayer de prendre un nouveau départ. Ces discussions ont permis à certaines personnes, à commencer par "Jo". Sa valeur n était pas remise en cause, on attendait plus de solidarité de sa part, mais également de l ensemble. L, contre Monaco, tout le monde a fait les bons efforts. On a pris beaucoup plus de plaisir que d habitude. Je pense désormais qu on tient la bonne formule."

Aprés son traditionnel 442 de l année passée, utilisé cette saison face à Lorient (avec Micoud à gauche) ou encore contre Toulouse, Troyes et Valenciennes en l absence de l es-parmesan, puis une formule en 4231 entre la 3e et la 6e journée (contre Lyon, Lille, Nice, Marseille), Bordeaux a basculé vers un systéme en 4132 riche de promesses et porté vers l avant.
Micoud se retrouve ainsi an tete de pont du dispositif offensif, à la pointe d un losange en milieu de terrain qui lui permet d etre plus libre et de toucher beaucoup plus de ballons pour animer le jeu à sa guise.

RICARDO:"J AI SENTI UN NOUVEL ETAT D ESPRIT"

Dans ce registre, les bordelais jouent plus vite, souvent à moins de 2 touches de balle. La vitesse de transmission est donc plus rapide quand Micoud est à la baguette dans l axe.
Contre L ASM, le meneur de jeu est aussi le bordelais qui a touché le plus de ballons. Il en a recu 70 pour en donner 68. Son volume a été trés important par rapport à ses précédentes sorties. Mais ce rendement trouve aussi son explication par la disponibilité des joueurs de couloir et dans la présence de Lilian Laslandes juste devant lui. L activité de Wendel à gauche et , surtout, celle d Alonso, à droite ont offer beaucoup de solutions à Micoud, qui a travaillé de manière importante sur la largeur. Les girondins ont ainsi démaontré une plus grande variété dans leu coups d approche.

Contrairement à Chamakh, Laslandes a aussi plus frequemment servi de point d appui à son partenaire du milieu. Les liaisons sont mieux établies car Laslandes vient demander les ballons plus bas que l ionternational marocain.
Micoud peut ensuite chercher plus de profondeur sur les cotés et profiter de la vitesse de Darcheville ou d Alonso, veritable pile electrique du dispositif bordelais. L argentin est d ailleurs le coéquipier qui a recu le plus de balles de la part de son meneur de jeu (12).
Contre l ASM, la différence est donc souvent venue du coté droit. L emprise bordelaise sur ce match s est également traduite par un nombre de tirs trés au dessus de la moyenne du championnat (21 samedi, pour une moyenne de 13)

Ricardo pouvait aisi afficher un large sourire de circonstance à l issue de cette cinquième victoire en championnat. Le manager bordelais tentait même une comparaison avec ses expériences précédentes pour explique le reveil de Micoud. "J ai connu la même situation au PSG avec Rai, avoue l ancien coach parisien. Il a fallu un peu de temps pour trouver sa juste place dans l effectif. Mais pour que cela fonctionne bien, il faut que tout le reste tourne à coté de lui. On a profité des 15 derniers jours pour bien travailler. J ai senti un vent nouveau, un nouvel état d esprit. Contrairement à beaucoup de clubs, nous n avons pas effectué de match amical pour rester concentrés sur nous même, et bien bosser à l entrainement. On avait besoin de régler des choses sur le terrain comme dans le vestiaire. J avais un groupe qui doutait et on a en partie résolu ce problème en prenant plus de risques offensifs. Mais quand on change, on s expose toujours, on est jamais sur...
Maintenant, je sais que je peux m appuyer sur trois systémes différents. On ne va pas changer d organisation à chaque match, mais j apprécie d avoir autant d options. Leur mise en place dépendra des adversaires. Mais je suis satisfait de cette nouvelle qualité de heu. Elle demande une grosse débauche d energie mais je pense que j ai les joueurs pour répondre à ces exigences".

S il persite dans un schéma à vocation offensive, articulé autour d un Micoud retouvé, Ricardo devra maintenant trancher entre Fernando, Mavuba et l espoir ducasse eu seul poste de milieu défenseif. Aprés le casse tête Micoud, c est le nouveau problème que le manager girondin aura désormais à gérer.

Francois Verdenet, à Bordeaux

Merci Sergent pour cet article .....très intéressant !

Donc il existait bien un malaise, sur le terrain et dans les vestiaires !