Bordeaux dans la presse

Merci Sergent! J'ai acheté le France Foot, et c'est un article qui reflète pas mal de choses!

Tu dois avoir des ampoules aux doigts!

merçi SERGENT.

changer de systéme c'est bien , mais pour sacrifier rio , pierre ou fernando.....j'espére que ça vaudra le coup.

savio33 a écrit:

Tu dois avoir des ampoules aux doigts!

C est clair qu il me tardait d en venir à bout, surtout sur la fin!

Pour le systéme... Ben comme le dit ricardo, il ne sera pas figé apparemment. Ca dépendra surement de l adversaire, du fait de jouer à domicile/extérieur, de la forme des uns et des autres, des indisponibilités... En tout cas, c est bien de savoir que ca peut marcher comme ca aussi.

Et puis nap, oui le malaise, quelque part on savait qu il y en avait un (toi le premier d ailleurs). Aprés, est ce que c était vraiment un malaise trés profond ou juste les conséquences d avoir loupé tout nos matchs contre les gros :
L équipe avait parlé il y a quelques semaines de "mots" échangés enre micoud et fernando/darcheville entre autres. Ca a l air réglé aujourd hui.
D ailleurs voila ce que déclare darche sur le même FF:

"FF: Un autre micoud contre l ASM...
Darche: Il faut l avouer: "Jo" a réalisé une grande performance. Il avait une manière de jouer en allemagne, et il l a retrouvé à Bordeaux. Il a démontré sa véritable valeur. Il a pris le jeu à son compte. Il a donné le bon tempo et parfaitement manoeuvré l équipe.
Tout cela nous a fait du bien. Quand on est attaquand, avoir un joueur comme Johan derrière soi, c est vraiment du bonheur!"

Une coupe et ça repart ?


APRES AUXERRE-BORDEAUX. Qualifiés pour les quarts de finale grâce à leur victoire mercredi, les Girondins peuvent puiser dans leur prestation en Bourgogne des motifs d'inscrire leur moral à la hausse COUPE DE LA LIGUE

Le « match référence », vous connaissez ? Il s'agit là d'une des expressions favorites du petit monde du foot pro. Généralement, on ajoute dans la foulée qu'on va dorénavant disputer les matches « les uns après les autres ». Hé bien Bordeaux, qui va effectivement jouer ses matches les uns après les autres (personne n'est encore parvenu à les empiler dans les mêmes 90 minutes), s'est délecté avec gourmandise de ce terme « référence » dans les vestiaires de l'Abbé Deschamps. Ce n'est pas galvaudé. A l'instar de la partie remportée face à Monaco (1-0), il y a bientôt deux semaines, les Girondins ont combiné le résultat et le contenu. A moins de renouer avec le blues de l'inconstance, ils devront rééditer cette performance contre Sedan, demain.


1- En route vers l'Europe.
Exempts au premier tour par la grâce de leur deuxième place en L1 la saison dernière, les Girondins recevront Saint-Etienne dans deux mois (19 ou 20 décembre) pour une qualification en demi-finale de la coupe de la Ligue. L'enjeu devient très concret, d'autant que cette partie de tableau a été franchement déblayée par les résultats des 8e. Lille est passé à la trappe, comme Monaco. Passer l'obstacle stéphanois enverrait Bordeaux à Rennes (actuel 14e de L1) ou à Reims (7e de L2), avec l'objectif de rejouer une finale au stade de France le 31 mars. Le doux rêve d'un trophée qui fuit la vitrine du Haillan depuis 2002 a pris un peu plus de consistance. La perspective d'une qualification en coupe de l'UEFA également, ce qui n'est pas à évacuer d'une pichenette pour un club vissé à la 9e place du championnat.


2- Ca sourit à l'extérieur.
Pour la première fois depuis le 12 août et une victoire sur le même score à Lorient, les Girondins ont décroché un succès à l'extérieur qui interrompt une longue famine, soit une série de quatre défaites (Ligue 1) et un nul (Ligue des champions). Surtout, ils viennent de livrer leur prestation la plus aboutie loin de leurs terres, en hausse par rapport aux déplacements à Lille (0-3) et Valenciennes (0-2), où ils n'avaient brillé qu'une mi-temps. La performance est à relativiser, vu l'insigne faiblesse d'Auxerre dont le moral comme le jeu se délitent à vitesse grand V depuis un mois. Néanmoins, Bordeaux a mis d'entrée la main sur le match, s'est créé plusieurs occasions franches et a résisté avec sérieux et méthode à la timide révolte icaunaise en fin de partie. C'est encourageant.


3 - Quand Cid se fait remarquer.
Ricardo s'est publiquement fendu d'un mot de félicitation à Gérald Cid à la fin de la rencontre, et ce n'est pas si fréquent de la part d'un entraîneur qui répugne aux citations individuelles. Le grand défenseur central était tout sourire après cette première apparition cette saison. Revenu d'Istres en L2 où il avait été prêté l'an passé, il savait que se faire une place au soleil serait difficile vu l'embouteillage à son poste (Planus, Jemmali, Henrique, Enarkahire). Mais il avait coché ce mois d'octobre sur son calendrier. « Etant donné le nombre d'échéances à honorer, je savais qu'il y avait un peu plus de chances que je joue. Tout le monde se sent concerné et c'est bien. J'ai été très content de débuter, d'autant que je n'avais figuré qu'une fois dans le groupe, contre Monaco », dit-il. Face à Pieroni et à Niculae, il a opposé son sens de l'anticipation et sa lecture du jeu sans jamais être pris en défaut. A-t-il pour autant grimpé dans la hiérarchie des défenseurs centraux bordelais ? « Le coach ne m'avait pas fermé la porte cet été. Je pouvais rester ou partir, j'ai fait le choix de rester. Après, ça a été long... Je serai en fin de contrat à la fin de la saison, on fera le point au mercato cet hiver ».


4- Le banc semble s'agrandir.
Bordeaux n'a pas gagné avec tous ses titulaires attitrés. Seul à occuper le poste de milieu défensif, Pierre Ducasse s'en est remarquablement sorti. Travailleur à Galatasaray, étincelant contre Monaco, il confirme à 19 ans les espoirs placés en lui lors de la signature de son premier contrat pro, il y a un an et demi. Bordeaux est pourvu dans ce secteur avec Fernando et Mavuba. Trop ? Dans un schéma qui ne réclame qu'un unique milieu défensif, il va falloir que Ricardo la joue fine...


5- Et les buts, c'est pour quand ?
Tout serait donc rose dans la maison bordelaise ? Il ne faudrait pas pousser mémère dans les orties, tout de même. Bordeaux a marqué, et joliment, par Darcheville qui, n'en déplaise à ses contempteurs, s'est montré décisif pour la troisième fois de la saison (contre Nice et Troyes en L1). Mais les Girondins ont aussi beaucoup gâché, notamment dans des contres en fin de partie négociés à la manière des minimes du collège Léon-Blum. C'était déjà le cas contre Monaco. Trois buts inscrits lors des six derniers matches, c'est trop peu pour exister durablement, il suffit de consulter le classement du groupe C de la Ligue des champions pour s'en convaincre. A l'Abbé Deschamps, Laslandes n'a pas cadré son penalty obtenu par Chamakh dans le temps additionnel...


Sud-Ouest

Merci Sergent pour cet article.

Par contre, quand ils disent concernant Ducasse "Bordeaux est pourvu dans ce secteur avec Fernando et Mavuba. Trop ? Dans un schéma qui ne réclame qu'un unique milieu défensif, il va falloir que Ricardo la joue fine... ", il ne faut pas oublier qu'on ne jouera pas tous les matchs avec ce système, et que dans un 4-4-2 on aura besoin de 2 MD, et qu'il faut compter aussi avec les possibles blessures ou/ou suspensions.

En tout cas, des buts ... oui, il en faudrait plus !!!

Ok avec toi malock bien sur.
Perso, je n étais pas trés satisfait du départ de cheyrou donc si ducasse doit confirmer cette année, ce ne sera pas ricardo qui s en plaindra.

Voici une interview de mavuba sur le S-O du jour:


« Basculer du bon côté »


BORDEAUX-SEDAN. Comme ses partenaires, Rio Mavuba espère que la victoire en Coupe de la Ligue à Auxerre va permettre aux Girondins de prendre un nouveau départ. A vérifier ce soir face à Sedan


« Sud Ouest ». Après une semaine très difficile, défaite contre Liverpool et à Sochaux, la qualification acquise à Auxerre en Coupe de la Ligue vous a-t-elle mis du baume au coeur ?
Rio Mavuba. C'est certain. Sur tous les plans, cette victoire nous fait beaucoup de bien. Elle nous permet de respirer. Pour notre capital confiance, il était important de réagir et de réussir une performance. Puis, pour travailler, c'est toujours mieux de le faire dans la bonne humeur et la joie. Pour la vie de ce groupe, c'était nécessaire.

Ce groupe n'a-t-il pas besoin d'être secoué de temps en temps ?
C'est dommage d'en arriver là. On devrait être conscient de nos manques. Mais compte tenu de la réaction à Auxerre, cette remise en cause était donc une bonne chose. Se faire bouger nous fait du bien. A Bordeaux, la pression n'est pas aussi forte que dans certains grands clubs. Ici, c'est assez tranquille. Néanmoins, la pression, on doit être capable de se la mettre tout seuls.

Comment avez-vous apprécié les critiques du président et de Lilian Laslandes après le non-match à Sochaux ?
C'est vrai que notre prestation à Sochaux n'était pas dans nos habitudes. Dans ses déclarations, le président a parlé de « décrassage » et de « mous », mais c'était une réaction à chaud. Il fallait prendre en compte sa déception. Cependant, je le comprends aussi. Nous, on sait qu'on n'a pas montré grand-chose. Cependant, on n'a pas calculé. Il n'y avait rien de délibéré. Lilian, pour sa part (long silence) a dit ce qu'il ressentait. Comme il l'a souligné, le groupe vit bien, mais il n'a pas forcément la volonté d'être plus proche. La preuve, on a fait un repas ensemble et puis basta ! En dehors du terrain, on ne se retrouve jamais ou très peu. Alors que si on se réunissait plus souvent, on se rapprocherait plus sur le terrain. Mais cette saison, on joue tous les trois jours, alors tout le monde a envie de rentrer chez soi se reposer.

Les mises au vert commencent-elles à vous peser ?
A Auxerre, on n'en a pas fait. C'est peut-être ça le bon remède (sourire).

Comment expliquez-vous que l'équipe souffle le chaud et le froid d'une semaine à l'autre ?
On ne va pas se trouver des excuses bidon, mais pour expliquer notre non-match à Sochaux, la fatigue de la rencontre disputée face à Liverpool et les conséquences de la défaite ont pesé lourd dans les jambes et les têtes. Même si on essaie de faire la part des choses entre les deux compétitions (championnat et Coupe d'Europe), ce revers a eu beaucoup d'incidences car on espérait beaucoup.

Quel est le vrai visage de Bordeaux, celui de Liverpool et Sochaux ou celui de Monaco et Auxerre ?
C'est celui où on gagne. J'avoue qu'on n'a pas encore réussi à trouver une identité de jeu. Parfois, on est capables de produire de très bons matches et d'autres, on passe à travers. On ne parvient pas à être constants. Il faut absolument parvenir à une forme de régularité si on veut accrocher le haut du tableau. A force de jouer aux montagnes russes, il va falloir basculer pour nous du bon côté.

Depuis le match de Monaco, vous évoluez dans un nouveau schéma avec un milieu en losange. L'appréciez-vous ?
Comme pour les autres schémas, j'apprécie surtout quand je joue. Mais dans ce système précis, vous évoluez tout seul devant la défense. Alors, ce ne sont pas les mêmes repères. Moi, j'aime bien. Toutefois, je ne peux pas dire que je me sente bien ou mieux dans telle ou telle organisation.

Est-ce facile de se motiver pour affronter Sedan alors que trois jours plus tard, vous allez à Liverpool pour le match de la dernière chance ?
Dans notre situation, oui. On a l'obligation d'engranger trois points. Donc, on pense vraiment à Sedan car après le faux pas à Sochaux, il faut réagir en championnat. N'oublions pas que c'est la compétition la plus importante pour nous. On sait que Sedan a aussi besoin de points, donc ça va très délicat. Sur le plan de la motivation, il n'y aura pas de problème. On aura ensuite tout le temps de s'apesantir sur notre déplacement à Liverpool.

Qu'allez-vous rechercher contre Sedan ?
Les trois points d'abord. Et si on peut ajouter la manière au résultat pour s'inscrire dans la continuité, cela fera du bien à tout le monde.

Aujourd'hui, êtes-vous à l'abri d'une contre-performance comme dans le Doubs ?
Non, car pour l'instant, on n'a pas réussi à enchaîner deux-trois bonnes performances. Là, après cette victoire à Auxerre, on a l'occasion de prendre un nouveau départ. On a la chance de recevoir et donc de confirmer.

Merci Sergent. On va croiser les doigts...

Voici l article de l équipe papier sur darcheville. Et merci à bleumarine33 qui l a mis en ligne sur le forum du site off :

Darcheville en a marre

Meilleur buteur du club mais tête de turc du public, l’attaquant guyanais envisage de quitter Bordeaux.


MEILLEUR RÉALISATEUR la saison précédente avec huit buts, meilleur passeur avec une unité de moins, Jean-Claude Darcheville a terminé l’exercice comme il a entamé celui-ci : en tête. L’attaquant girondin n’a jamais compté ses efforts ni mesuré son engagement dans un match. Ricardo, au soir du dernier match contre Marseille, insistait auprès de Nicolas de Tavernost et devant la presse pour garder son joueur en fin de contrat.

Cinq mois plus tard et une prolongation d’une année en poche, à trente et un ans, « Darche » n’en veut plus. Il est toujours le meilleur réalisateur du club et vient d’augmenter son capital en Coupe de la Ligue, à Auxerre avec un petit extérieur du droit synonyme de qualification bienvenue pour le tour suivant. Bien sûr, trois buts en Championnat, c’est peu, mais la réussite offensive des Girondins n’est pas frappante depuis le départ de Pauleta. Certes, il n’est pas dans le duo de tête des buteurs, plutôt dans le premier peloton, mais il reste le premier des quatre attaquants bordelais.

Une réalité violemment contredite pourtant chaque samedi à Chaban- Delmas. Les sifflets sont revenus sans que l’on sache vraiment pourquoi, depuis quelques semaines. Des vingt-deux acteurs, ils ne touchent que lui, dès sa première erreur. Une situation qu’il n’accepte plus. « La dernière fois, je n’avais même pas encore tiré au but que les sifflets partaient ", remarque-t-il, désabusé.
« J’ai toujours fait mon boulot. Personne ne peut me reprocher mon attitude dans un match. Mais avec moi, ça ne suffit pas de mouiller le maillot. Depuis trois ans, j’ai fait énormément d’efforts pour prouver à ces gens que j’aimais ce club. J’ai
refusé des propositions intéressantes, j’ai travaillé dur pour revenir après mon opération. Malgré tout, rien n’a changé. Je fais avec, parce que ça ne peut pas être pire qu’à mon retour de blessure. Je suis habitué, ça ne me blesse pas. Si le public me siffle mais que le staff estime que j’ai fait un bon match, ça me va. Je peux me regarder dans un miroir. »

« Je sais que ça vient de certaines personnes du club »

Amer, Darcheville n’est plus à souhaiter une revanche avant Sedan. Il n’a pas oublié qu’en début d’exercice il était le meilleur des onze Bordelais. Il avait même été ovationné contre Nice (3-2) après un doublé. " Je m’attendais à autre chose, c’est vrai. Tout a recommencé il y a quelques semaines après une rencontre entre joueurs et supporters. Je sais que ça vient de certaines personnes du club, qui parlent dans mon dos. On a laissé cette situation pourrir sans intervenir. Il n’y a rien à faire, à part comprendre que mon avenir n’est plus ici, à Bordeaux. Si je marque, ça s’arrêtera combien de temps?"

"Je ne suis la marionnette de personne, c’est trop facile. Qu’ils sifflent, je ne m’occupe pas d’eux. J’avance. Je mets d’ailleurs au défi quiconque de trouver quelque chose à me reprocher sur le terrain. D’ailleurs, j’aimerais bien qu’on me dise quelque chose en face. Volontiers. Mais non, parce que ça ne vient pas du terrain, tout simplement. »

Baisser les bras n’est pas son genre, trop orgueilleux. Et il se sent bien dans l’équipe avec le nouveau système tactique. Il dit faire la part des choses, comme après son coup de gueule aussi retentissant que le silence qui l’avait entouré lors de sa convalescence après son opération du genou. Après Monaco (1-0), Pierre Ducasse s’était ému publiquement de « l’attitude injuste » du public. Darcheville, lui, n’attend rien.
Comme il dit, « ça ne peut pas être pire ».


EDIT: Désolé nelly, je viens de voir que tu l as mis en ligne aussi sur le topic darche il y a 10 minutes

Ben merci à toi et à Nelly

Dans une salle d'attente hier, j'ai feuilleté un VSD de je ne sais pas quand ... et je suis tombée sur une interview de madame Domenech.

A la question qui disait "après l'élimination de l'OM en coupe UEFA, M6 devient la seule chaîne qui parle de football sans en transmettre ; ça ne vous gêne pas ?"

Réponse : "non, on a pas besoin de montrer des buts pour faire une émission sur le footabll"

Peyt-être est-ce pour ça que nos Girondins marquent si peu de buts... M6, le foot c'est pas que du fric, c'est AUSSI un sport avec des buts !!!!

malock a écrit:

Dans une salle d'attente hier, j'ai feuilleté un VSD de je ne sais pas quand ... et je suis tombée sur une interview de madame Domenech.

A la question qui disait "après l'élimination de l'OM en coupe UEFA, M6 devient la seule chaîne qui parle de football sans en transmettre ; ça ne vous gêne pas ?"

Réponse : "non, on a pas besoin de montrer des buts pour faire une émission sur le footabll"

Peyt-être est-ce pour ça que nos Girondins marquent si peu de buts... M6, le foot c'est pas que du fric, c'est AUSSI un sport avec des buts !!!!

mdr!!!!

Ca casse du côté de BUT! Bordeaux...

Voici l'Edito:

Cruelle, injuste, impitoyable, on pourra accumuler tous les qualificatifs pour évoquer la lourde defaite des bordelais à Anfield mais les chiffres, implaccables, sont aussi froids que réel.
Bordeaux, malgré une heure satisfaisante à Anfield Road, n'avait pas le niveau de la LDC. On a eu beau répéter aux dirigeants pendant tout l'été que cette équipe, telle qu'elle est, ne serait pas capable de disputer la compétition européenne la plus exigeante, ceux-ci, par ignorance, naïveté voire dilettantisme (pour ne pas dire pire) ont fait la sourde oreille.
Hélas, alors que la bande à Ricardo semble prendre petit à petit la mesure de la C1, il n'y aura peut-être pas assez de matchs pour voir Darcheville marquer un but en LDC.
Cela donne d'autant plus envie d'y retourner et, si possible, dès la saison prochaine. C'est en se frottant régulièrement aux plus grands clubs européens qu'on progresse mais si Bordeaux répétait le même schéma qu'en 2000, cela signifierait que ce club n'a rien compris. Ses dirigeants, surtout. Et, avec eux, il ne faut jurer de rien...
Laissons la coupe de l'UEFA de côté car elle pompe trop dénergie, son chemin est trop sinueux et cette compétition n'est pas assez lucrative pour y laisser des forces. Le championnat doit désormais occuper tous les esprits car la prochaine C1 est au bout. Relevez la tête, Girondins, il faut retourner en LDC, e, passant par la Lorraine. Dès samedi, à Nancy.

Je n'aime pas trop ce magazine, mais malgré tout je l'achète. Disons que c'est pour les interviews, qui elles, sont bien réelles.
Mais dans ce qu'ils disent, il y a du vrai. Tous ce que l'on pense nous, eux, ils l'écrivent sur la presse nationale...
En espérant que certaines personnes du club, lisent ceci...

Bah, c'est pas la peine qu'ils le lisent, ils le savent !

D'ailleurs But a tout à fait raison quand il dit "par ignorance, naïveté voire dilettantisme (pour ne pas dire pire) ont fait la sourde oreille", Triaud a bien dit dès le début de saison qu'on était en LDC pour apprendre.

S'il avait eu de l'ambition dans cette compétition pour son club, il aurait ajouté "et pour montrer ce qu'on sait faire". Mais pour ça il aurait fallu un peu plus de poiids, de joueurs expérimentés, bref, ce qu'on dit tous.

De Tavernost : "Bordeaux n'a pas été ridicule "

Nicolas de Tavernost, que pensez-vous de l'élimination des Girondins après cette nette défaite à Liverpool ?

Je suis déçu évidemment. Mais je dois dire que j'ai trouvé bon le match livré par les joueurs bordelais mardi soir . Je trouve même que nous avons bien joué, et notamment en début de deuxième mi-temps en dominant Liverpool .

Malheureusement, il y a eu cette expulsion de Fernando, qui est le tournant de la rencontre .
Je ne sais pas ce qui lui est passé par la tête pour commettre un tel geste . Ce n'est pas normal de faire une chose pareille . C'est regrettable et très dommage dans la mesure où l'équipe faisait mieux que jeu égal avec Liverpool . Après, bien sûr, ce n'était plus la même chose à dix contre onze .

Pour vous, Bordeaux a donc bien joué ?

Oui . Nous n'avons pas été ridicules, loin sans de là . Nous avons fait jeu égal avec une des meilleures équipes d'Europe . Si Darcheville transforme l'occasion de but qu'il a au début de la seconde période, on revient à égalité et ce n'est plus le même match .

Comment expliquez-vous les commentaires peu flatteurs qui ont accompagné votre équipe tout au long de cette Ligue des Champions ?

Mais je ne les comprends pas . J'ai l'impression que les journalistes s'acharnent sur nous, qu'ils prennent un certain plaisir à nous critiquer .
Il y en a qui sont heureux quand Bordeaux perd les matches . J'attendais plutôt qu'ils soient derrière nous, qu'ils nous soutiennent .

Vous pensez que ça ferait mieux jouer votre équipe ?

Oui . D'ailleurs, je ne partage pas du tout cette analyse qui consiste à dire que Bordeaux n'est pas bon cette saison . Moi j'ai vu de très bonnes choses, face à Lyon ou encore face à Monaco en championnat .

Et en Coupe d'Europe ?

Nous avons bien joué à Galatasaray et lors des matches contre Liverpool . Il n'y a que le match contre Eindhoven où nous sommes passés à côté .

Vous considérez donc que Bordeaux avait parfaitement le niveau de cette compétition ?

On savait tout à fait que nous n'avions pas une équipe pour gagner la Ligue des Chapions !
Mais nous sommes là pour apprendre, nous manquons d'exprèrience .
Vous savez très bien que nous n'avons pas les moyens de Barcelone ou d'Arsenal , de recruter des Ronaldinho dans chaque ligne .

Justement, êtes-vous satisfait du recrutement estival ?

Vous savez que je ne m'occupe pas des transferts, mais je suis totalement satisfait de ce qui a été fait !

Pour vous, Micoud, c'est une réussite ?

Micoud est un très très bon joueur, qui nous apporte un plus, tout comme Wendel .
Nous avons parfaitement recruté, même si nous avons sans doute commis des erreurs, comme tout le monde, dans ce domaine .

Croyez-vous que ce recrutement correspondait aux souhaits de votre entraîneur ?

Ricardo a eu ce qu'il voulait, oui . En tout cas, je ne l'ai jamais entendu se plaindre devant moi .

Estimez-vous qu'il a tout ce qu'il faut pour reconduire dès la saison prochaine votre club en ligue des Champions ?

Il possède un très bon effectif, et je suis confiant pour l'avenir .

A propos d'avenir, qu'en est-il des rumeurs sur la vente des Girondins ?

Mais il faut arrêter avec ça ! Bordeaux n'est absolument pas à vendre ! c'est hors de question .
Qu'il y ait d'éventuels acheteurs, c'est normal, cela prouve que ce club est une affaire intéressante . C'est d'ailleurs pour cette raison que nous sommes là, et pour longtemps, croyez-moi !

France Football du 03 Novembre 2006 par Vincent Machenaud, à Liverpool ..

"C'est d'ailleurs pour cette raison que nous sommes là, et pour longtemps, croyez-moi !"

Voilà qui gache un début de week end...

Article paru dans Sud-Ouest de ce jour

AVANT NANCY-BORDEAUX. -- Le manageur brésilien des Girondins annonce des lendemains meilleurs pour les siens mais attend une vive réaction face au troisième du championnat demain

« La saison n'est pas finie »


« On sera gagnant à long terme », affirme un Ricardo optimiste pour l'avenir des Girondins
PHOTO LAURENT THEILLET

LIGUE 1 (12e JOURNEE)
Le manager brésilien est apparu on ne peut plus détendu hier matin en conférence de presse après avoir dirigé une longue séance d'entraînement dans le froid glacial du Haillan. Si ce n'était une cloison nasale quelque peu encombrée, Ricardo aurait même l'air parfaitement serein à la veille d'un périlleux déplacement en terre nancéienne. La Ligue des champions semble digérée. Place à la Ligue 1 et peut-être même à l'UEFA à laquelle semble tout particulièrement s'intéresser le technicien girondin.

« Sud Ouest ». Votre équipe a-t-elle les ressources pour passer d'une compétition qui a laissé des traces à une autre tout en faisant preuve d'ambition ?
Ricardo. Cela n'est jamais facile mais je pense que nous sommes capables de bien négocier ce changement. La défaite à Liverpool a été lourde mais on a fait aussi de bonnes choses avec de jeunes joueurs du club qui sont désormais plus forts. Cette expérience doit leur être utile face à Nancy.

Comment réussissez-vous à positiver au sortir d'une telle défaite ?
Parce qu'aujourd'hui on paye cher nos fautes. Mais il y aura un retour. Nous payons cher car nous n'avons pas gagné un seul match en Ligue des champions, que nous n'avons pas marqué de but. Mais je pense que le groupe va sortir plus fort et vous allez bientôt voir cette équipe changer. Je vois beaucoup, et de plus en plus, de bonnes choses.

A l'image des nombreux jeunes issus du centre de formation ?
Le travail de la formation est excellent. Il ne faut pas oublier que les Obertan, Ducasse, Marange, Mavuba, Cid, et même Faubert, sont tous de jeunes joueurs. Quant à nos joueurs étrangers, excepté Smicer, ils n'avaient pas la moindre expérience de la Coupe d'Europe. Le club a une politique de formation qui est bonne. Il faut d'ailleurs féliciter le travail réalisé par Patrick Battiston. Mais il n'est pas possible d'affronter tous les grands avec cette politique. On sera gagnant à long terme.

Votre équipe ne s'est jamais imposée en championnat après une journée de Ligue des champions. Comment comptez-vous vous y prendre pour inverser cette tendance ?
C'est le moment de faire la différence. Nous ferons tout pour ramener les 3 points face à une équipe qui est toujours invaincue chez elle et qui reste sur une bonne dynamique. Tout ce qu'ils font depuis deux ans, c'est vraiment très bien. J'ai regardé leur match en Coupe de l'UEFA jeudi. Ils ont eu deux visages, un bon et un mauvais. A nous de profiter de la mauvaise facette pour faire basculer le match en notre faveur.

Bordeaux avait éprouvé les pires difficultés face à Nancy l'an passé en championnat et s'en était pourtant bien tiré.
Nous avions effectivement eu beaucoup de mal face à eux. Chez nous, je ne sais même pas comment on avait réussi à l'emporter (1-0, 2e journée). Là-bas, on s'en était également bien sorti (0-0 lors de la 20e journée). Mais à cette époque là, on était vraiment solides. Aujourd'hui, on doit se tourner vers l'avenir. L'équipe va encore progresser, jusqu'à la fin du mois de mai en UEFA (date de la finale) si on se qualifie et qu'on réalise un bon parcours. La saison n'est pas finie.

Je remets encore une fois l'EDITO du journal But Bordeaux, qui encore une fois se lâche contre le club et ses dirigeants...

"Difficile, aujourd'hui, de ne pas sombrer dansle sommeil quand on regarde un match de Bordeaux. A moins que les plus fervents supporters n'aient honte de leur équipe ou, on l'éspère, ont le même sentiment de révolte qui nous anime.
Pendant que les dirigeants (du club et de M6 et même Ricardo) continuent d'asséner dans une incroyable langue de bois que tout va bien et que les prestations actuelles sont prometteuses, les joueurs se démènent comme ils peuvent... En attendant, la défense coule à chaque sortie, l'attaque est la risée de l'Europe et personne ne comprend les choix de Ricardo (Fernando à droite, Ducasse préféré à Mavuba, Cid, inexpérimenté, en LDC à côté d'un Jemmali sur les rotules...)
Il y avait mieux à bâtir que cette équipe pour espèrer faire bonne figure en C1 (neparlons même pas d'y briller) mais les têtes pensantes en ont décidé autrement.
A croire que plus personne ne pilote l'avion girondins...M6, malgré ses démentis répétés, cherche bien à ses séparer de sa filiale et JLT, le président, n'a pas su insuffler un minimum d'ambition à son club.
Les leçons de 2000 n'ont pas été retenues.
Pire, la cacophonie qui règne au Haillan (les nombreux transferts avortés car Ricardo et Pavon ont travaillé chacun dans leur coin) en sont la plus parfaite expression.
Girondins, ne vous inquétez pas. Vous n'empêchez personne de dormir, car, aujourd'hui, vous n'intéressez plus grand monde.
La fin de la LDC s'annonce d'un terrible ennui. Sans parler du championnat où le groupe de tête s'éloigne, inexorablement."


Ouille, ouille ouille...

Ben ils y vont pas de main morte !

Est-ce que ça va faire réagir la direction ? A moins qu'ils ne lisent pas plus les journaux qu'ils n'écoutent les supporters...

Décidemment, But Bordeaux ne fait pas dans la dentelle :!:

Mais sont ils réalistes ou cherchent-ils à faire du sensationnel?

Citation :

Vous n'empêchez personne de dormir, car, aujourd'hui, vous n'intéressez plus grand monde.

Ben en tout cas ça intéresse les journalistes pour qu'ils fassent un papier là dessus!

Interview de Ricardo dans le sud ouest d'aujourd'hui...

Cliquez ici

La mauvaise attitude


APRÈS BORDEAUX - METZ. --La tête à Lyon et au championnat, les Girondins sont passés à côté de leur sujet. Le comportement général n'a pas plu à Marc Planus




Comment convient-il d'interpréter le revers subi par les Girondins, mercredi soir face à Metz (1-2), pour les seizièmes de finale de la Coupe de la Ligue ? Qu'il y ait eu une défaillance dans l'état d'esprit qui prévaut dans les coupes, c'est une certitude. Qu'il y ait eu de la suffisance dans l'attitude des joueurs, sûrement pas. En clair, Ramé et ses partenaires n'ont eu besoin de personne pour sortir sans gloire d'une épreuve qui les a faits roi l'an passé. Ils sont les seuls responsables de ce faux pas puisque Metz a su profiter de leurs errements et de leur manque de conviction pour s'imposer.


Grisés. Aucun doute, les Bordelais se sont endormis sur les jolis lauriers d'un succès presque trop facile acquis dans la capitale face au PSG (2-0), le week-end dernier. À une quinzaine de jours de la visite du sextuple champion de France, il était presque naturel de se laisser griser et de surfer sur la vague des bonnes performances. C'est toujours dans l'euphorie qu'une équipe est en péril. Nouvelle illustration. Le staff le savait, les joueurs aussi. Et personne n'a fait l'effort de prévenir avec force les dangers d'un tel effritement psychologique.
Le rire jaune de Laurent Blanc en disait long au coup de sifflet final. Il avait pourtant procédé à six changements autant pour apporter fraîcheur physique que psychique. Au fil des minutes, les titulaires n'ont pas été à la hauteur, les suppléants non plus. On n'affronte pas Tampere toutes les semaines. « Ce match, nous l'avons perdu tout seul, admettait dans un bel élan de sincérité, Marc Planus. Les occasions manquées font la différence. Au Parc des Princes, nous avons trois ou quatre occasions et nous marquons deux fois. Hier soir, après le premier but, nous avons cinq possibilités mais sans en convertir une seule. Il nous a manqué beaucoup de choses et notamment de la rigueur à tous les niveaux. C'est un petit rappel à l'ordre. Nous ne sommes à l'abri de rien. Il faut continuer à travailler et se remettre en question ».


« Aucune excuse ». Les Girondins avaient-ils d'ores et déjà la tête tournée vers le prochain sommet de la Ligue 1 ? C'est une triste évidence. Dès que l'on sort des rails, l'échec frappe à la porte. Pour le défenseur bordelais, c'est peut-être un mal pour un bien : « Si nous voulons prétendre au haut de tableau en Ligue 1, nous ne pouvons pas nous permettre de réaliser de telles prestations. Cela prouve qu'il y a encore beaucoup de travail à accomplir à Bordeaux. Si nous ne sommes pas plus humbles à l'avenir, nous reprendrons des claques de la sorte. Nous étions encore trop sur le match de Paris et peut-être déjà tournés vers Lyon. La sanction est immédiate. Être battu au premier tour par un adversaire à notre portée, c'est une grande déception, à la hauteur de la joie que nous avions vécue face au PSG. Nous n'avons aucune excuse. Il faut pouvoir se regarder dans la glace et se dire que nous n'avons pas été bons ». Comme il le dit lui-même, n'en parlons plus mais n'oublions pas.
Pour tenter de le consoler, les statistiques de la Coupe de la Ligue démontrent que sept des treize vainqueurs du trophée ont été éliminés au premier tour la saison suivante. C'est arrivé au Paris SG (95-96), Strasbourg (96-97 et 2004-2005), Lens (99-2000), Gueugnon (2000-2001), Monaco (2002-2003) et Bordeaux (2007-2008). Aucune équipe ne l'a remporté deux fois d'affilée. Preuve que la CDL est bien plus difficile à remporter qu'il n'y parait.

SO.

Dopage, grève : Bordeaux est colère


Les joueurs et l'entraîneur de Bordeaux ont pesté contre les cadences infernales à la veille de leur match de Coupe de l'UEFA contre Galatasaray, jeudi, qui sera suivi 48 heures plus tard d'une rencontre de Ligue 1 contre Valenciennes. Pour Laurent Blanc, «on est en train de marcher sur la tête, j'espère que ce sera la première et dernière fois». La même mésaventure, validée par la Ligue sous la pression des diffuseurs, est déjà arrivée à Toulouse et Lens cette saison.


«On dit que le spectacle n'est peut-être pas à la hauteur de ce que l'on espère mais si vous ne permettez pas aux joueurs de récupérer le mieux possible pour pouvoir donner le meilleur spectacle possible, il ne faut rien demander», assène l'ancien international. Ses joueurs ont même brandi le risque du dopage et d'un mouvement de protestation. Ulrich Ramé est alarmiste sur le premier sujet : «Quand il y aura deux ou trois cas de dopage, on se dira que le rythme des matches est trop important. C'est ironique ce que je dis, mais beaucoup de choses poussent dans ce sens». Franck Jurietti : «48 heures après un match, c'est là généralement où on a le contrecoup. C'est aberrant, deux semaines sans matches puis deux matches en 48 heures...».


Celui qui reste l'international français le plus furtif de l'histoire refuse de tomber dans un fatalisme intégral. «On ne peut rien y faire, à part tous se rassembler pour ne pas jouer, émet Jurietti. Je ne sais pas quelles seraient les conséquences derrière. Il faudrait peut-être qu'on se prenne tous par la main, qu'on avance tous ensemble». Il serait «le premier à soutenir cette démarche-là», mais Ramé pense que «le milieu des joueurs n'est pas assez cohérent pour se mobiliser entièrement et aller à l'encontre de ceux qui donnent de l'argent». Laurent Blanc conclut : «Si se qualifier pour la Coupe de l'UEFA amène à ce genre de choses, il vaut mieux ne pas se qualifier.» Effectivement. (Avec AFP)


C'est le serpent qui se mord la queue.Par exemple, Canal refuse de donner plus d'argent car ils estiment qu'il n'y a plus de spéctacle en L1, mais d'un autre côté c'est eux qui mettent la pression sur la LFP pour pouvoir diffuser le week-end soit 48 heures après un match de l'UEFA.N'importe nawack!!